Modification du temps - Définition

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Culture populaire

Fiction

Dans l'imaginaire populaire, le contrôle de la météo est surtout du domaine de la spéculation, de la science-fiction et de la fantaisie. On a des mentions dans certaines séries télévisées comme Star Trek, en particulier en regard de la planète Risa qui est une planète de villégiature grâce au contrôle serré des conditions météorologiques. Le concept de terraformation est également repris dans les films de science-fiction mais également dans des documentaires scientifiques.

Arme climatologique

La Convention ENMOD de l’ONU, signé le 18 mai 1977 et entrée en vigueur le 5 octobre 1978 comme mentionné auparavant, interdit l'usage militaire des techniques de modification du temps de manière prolongée et à large échelle de manière à causer des effets catastrophiques et destructifs sur l’ennemi . Cependant, rien dans le texte ne semble interdire un usage limité non répétitif. De plus, un accident environnmental, comme le relâchement de gaz toxiques par un bombardement, n'est pas considéré comme un usage de ces techniques selon la convention ENMOD.

Avant l'entrée en vigueur de cette convention, les États-Unis auraient fait de l’ensemencement des nuages au-dessus de la piste Hô Chi Minh pour la rendre plus difficile d'accès en augmentant la pluviosité. Il semble qu'entre 1967 et 1968, le Air Weather Service ait pu ainsi augmenter les quantités de pluie de 30 pourcent. À une autre occasion, on aurait lâché du sel lors du siège de Khe Sanh afin de faire précipiter le brouillard pour améliorer les conditions météorologiques mais sans grand succès. Selon un rapport de la US Air Force de 1996, les États-Unis ne détiendraient pas de technologies de modification du temps mais leur développement donneraient un avantage important sur un champ de bataille.

Les adeptes des conspirations suggèrent que les gouvernements feraient déjà des recherches dans ce domaine, en liaison avec le développement d'armes climatologiques. Ils discutent de programmes (comme HAARP) de recherche sur l'ionosphère qui auraient en réalité pour but de modifier le climat, de constructions comme l'Arche de Saint-Louis (Missouri) qui contrôlerait les orages et du lâché de produits chimiques (chemtrails). Ces spéculations démontrent la peur instinctive d'un tel détournement dans la population.

La spéculation récente émise dans le thriller politique Verglas fait partie de ce courant. L'auteur, le journaliste Normand Lester y décrit des savants américains qui font des expériences sur des armes climatologiques depuis une trentaine d'années. Lester affirme que son roman a un fondement scientifique, citant les expériences HAARP et le fait que la défense nationale des États-Unis possèderait une ferme à Sainte-Hedwidge, près de Roberval au Québec, destinée à recevoir des émissions basses fréquences en provenance de la base militaire Siple Station. Il insinue qu’ils y mèneraient également des expériences conjointes avec l'université Stanford et la Defense Advanced Research Projects Agency pour le développement des armes nouvelles.

Dans le roman de Lester, ce sont des expériences reliées au développement de ces armes qui auraient provoquées le déluge de Montréal en 1987, le déluge du Saguenay en 1996 et la crise du verglas en 1998. Il s'agit bien sûr d'une œuvre de fiction et les événements cités sont totalement explicables par la météorologie. En fait, l'énergie nécessaire au développement des phénomènes météorologiques provenant du Soleil est tellement énorme que toute modification de leur trajectoire implique de contrôler l'insolation sur de vastes territoires. Ceci est techniquement impossible en utilisant des moyens ponctuels comme bombarder l'ionosphère.

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