Depuis les débuts de la méthode scientifique, différentes méthodes ont été expérimentées pour modifier le temps. Mentionnons-en ici quelques-unes.
Le canon anti-grêle est un système utilisé par les agriculteurs pour protéger leurs exploitations contre la grêle. Le canon anti-grêle est supposé empêcher la formation de la grêle en limitant la croissance des grêlons grâce à l'onde de choc créée par la détonation. Ils tomberaient ainsi, au niveau du sol, avec une densité qui ne leur permettrait pas de détériorer les cultures ou même sous forme de pluie. L'efficacité, pas plus que le principe des canons anti-grêle, n'a été démontré scientifiquement. Les premiers canons anti-grêle sont apparus à la fin du XIXe siècle en Autriche mais leur utilisation a été largement abandonnée en Europe dès 1905 par manque de preuve de leur efficacité. Le concept a refait surface autour des années 1970, grâce à des agriculteurs de la région de Manosque même si aucune recherche scientifique n'appuie les affirmations d'efficacité de ces derniers.
L'ensemencement des nuages consiste à introduire des particules dans un nuage afin de déclencher la précipitation. La condensation de la vapeur d'eau en eau liquide pour la formation des nuages et des précipitations nécessite la présence dans l'air de noyaux de condensation solide. La condensation directe sans noyaux n'est pas à proprement parler strictement impossible mais elle est thermodynamiquement très défavorable. La quantité de noyaux de condensation dans l'air peut donc être un facteur limitant au passage de la vapeur d'eau atmosphérique en eau liquide (nuage, précipitation). On peut introduire les noyaux grâce à la dispersion par avion, fusée, canons, etc.
Plusieurs projets ont été présentés pour amoindrir les effets des tempêtes tropicales. Certains, comme le projet Stormfury, une expérience pour affaiblir les cyclones tropicaux en ensemençant une portion du mur de l'œil avec de l'iodure d'argent lâchée par avion furent réalisés. Ce projet, financé par le gouvernement américain s'est étendu de 1962 à 1983, faisant suite à un projet similaire en 1958 qui avait utilisé de la suie mais avait donné des résultats non concluants. Les résultats de Stormfury furent tout autant décevants mais permirent d'acquérir plus de connaissances sur les systèmes tropicaux.
Parmi les propositions, on compte celles de :
Différents projets américains visent l'étude de l'ionosphère et utilisent des instruments assez puissants. On a ainsi le projet HIPAS (HIgh Power Auroral Stimulation) qui utilise des transmetteurs à fréquences très basses et ultra-basses de 1 Mégawatt pour tenter de réchauffer l'ionosphère pour en étudier le comportement. Le projet scientifique, civil et militaire HAARP (High Frequency Active Auroral Research Program), qui est fondé sur les découvertes scientifiques de Nikola Tesla, utilise la technologie IRI (ionospheric research instrument) permettant de modifier localement l'ionosphère via des ondes haute fréquence (HF) pour d'étudier les modifications sur les communications longues distances. Bien que ces projets ne visent pas la modification météorologique et que les énergies ne soient qu'infimes par rapport à ce qui serait nécessaire, plusieurs y voient une conspiration du gouvernement américain dans ce sens.
Le « lustre de Tchijevski » (en anglais Chizhevsky chandelier) est une technique inventée par Alexander Chizhevsky (en) permettant d'ioniser l'air. Son utilisation dans le cadre de la modification du temps a été expérimentée le 23 octobre 2009 à Moscou par le Comité de Moscou de la science et des technologies. Le principe consiste à créer un puissant flux vertical d'oxygène ionisé (chargé négativement). L'interaction de ces ions avec l'humidité atmosphérique dégage de l'énergie, d'où une augmentation de la température, ce qui disperserait les nuages