Même si les pullulations sont fortement limitées par le cannibalisme qui augmente avec la densité des larves. (Dès que deux galeries se rejoignent, ou quand plusieurs œufs ont été pondus au même endroit, une larve mange l'autre), les gestionnaires forestiers craignent des pullulations, surtout autour des aires de stockage de billes ou grandes bûches de bois. Ceux-ci peuvent être efficacement protégés ; sans pesticides,
Avec le cannibalisme, on estime que le parasitisme naturel élimine 70% environ des larves. D'autres prédateurs insectivores pourront encore chasser les adultes.
Des insecticides sont parfois utilisés (dont à base de benzène), mais toxiques et non recommandés, voire interdits par certains cahiers des charges de gestion écologique de la forêt ou de la filière bois (ex : FSC).
Le piégeage : Il est utile pour un suivi indicatif des populations, mais nécessite des pièges adaptés. Stocker les billes de bois en empilements bien compacts sous les arbres, dans une zone très à l'ombre réduit les attaques d'au moins 85 %. Ceci serait dû au fait que l'espèce recherche les endroits ensoleillés, même si dans ces endroits, les œufs sont pondus à l'abri du soleil direct. Toutes ces méthodes peuvent s'additionner.
C'est une espèce qui ne semble pas globalement menacée alors que les espèces proches ont fortement régressé en Europe.
Elle pourrait bénéficier - sans pour autant pulluler - d'une gestion plus écologique des forêts et des après feux (conservation de chicots, ainsi que de mesures veillant à l'entretien du potentiel de prédation (par les pics notamment).
Cet insecte consomme le bois mort et joue un rôle écologique important en accélérant sa transformation en humus forestier.