C'est un mouton de petit format : 50 à 60 cm au garrot. Le poids est compris entre 40 et 50 kg pour les brebis. Le profil céphalique est rectiligne, comme l'ancêtre sauvage, la tête étant allongée et fine. Le chanfrein des béliers est légèrement busqué.
Les extrémités des moutons blancs sont le plus souvent légèrement à moyennement tachées, mais il existe des animaux à poil blanc lustré et d'autre fortement tachés de roux foncé. La toison n'est pas envahissante, la tête est dégarnie.
Au cours de son voyage en France à la veille de la Révolution, l'agronome Arthur Young indique que les brebis de Missillac portaient des cornes. Dans L'Université catholique, ouvrage collectif de 1843, un article de l'abbé Maupied (T 15, p. 88) indique qu’« en France, la race flandrine, celle de Sologne, la berrichonne, la roussillonne et nos petits moutons de Bretagne sont nettement tranchées entre elles... Bien plus, dans la petite race bretonne, nous avons vu des brebis porter des cornes comme les mâles, quoique les autres brebis n'en aient pas ordinairement. » Dans Étude de nos races d'animaux domestiques et des moyens de les améliorer, J. M. Magne signale en 1857 des moutons bretons « petits, à tête fine, sans cornes ou avec de grosses cornes formant des spires allongées », dont la laine est grossière : « dans beaucoup de béliers, le cou, le garrot et les cuisses portent une laine comparable au poil le plus grossier des chèvres. »
La queue du mouton des landes de Bretagne varie de manière importante dans son développement. Elle est plus ou moins longue, plus proche de leur ancêtre sauvage.