Parasaurolophus - Définition

Source: Wikipédia sous licence CC-BY-SA 3.0.
La liste des auteurs de cet article est disponible ici.

Description

Comparaison de taille entre un humain et un Parasaurolophus walkeri

Comme pour de nombreux dinosaures, le squelette de Parasaurolophus n'est pas connu dans sa totalité. Sa morphologie n'est donc pas exactement connue. La longueur du spécimen type de P.walkeri est estimée à 9,5 m pour un crâne mesurant environ 1,6 m de long (crête incluse), alors que celui de P. tubicen est estimé à plus de 2 m ce qui indique un animal plus grand. Son poids est estimé à 2,5 tonnes. Le seul membre antérieur connu du spécimen type est relativement court pour un hadrosaure, avec une petite mais large omoplate. Ceci tend à montrer que les Hadrosaures descendent d'animaux bipèdes. Le fémur de P. walkeri mesure 103 cm, et est très robuste par rapport à sa longueur, comparé aux autres hadrosaures. L'humérus et le bassin sont aussi très robustes. Le Parasaurolophus a la crête la plus longue de tous les hadrosauridés, puisqu'elle mesure environ 1,8 mètres de long.

Tout comme les autres hadrosaures, Parasaurolophus était capable de marcher sur ses deux pattes postérieures, ou à quatre pattes. Il préférait probablement rechercher sa nourriture à quatre pattes, mais courir sur deux pattes. Les processus épineux des vertèbres étaient hauts, chose assez commune chez les lambéosaurinés ; très grands au-dessus des hanches, ils augmentaient la hauteur du dos. L'aspect de la peau est connue chez P. walkeri, avec des écailles uniformes, telles de petites protubérances, mais pas de plus grandes structures.

Représentation graphique d'un Parasaurolophus

L'attribut le plus reconnaissable de Parasaurolophus, était sa crête, qui sortait de l'arrière de sa tête, et qui était un prolongement de l'os nasal et du prémaxillaire. Le spécimen type de P. walkeri avait une encoche sur les processus épineux près de l'endroit où l'extrémité de la crête aurait cogné le dos, mais c'était peut-être une pathologie spécifique de cet individu. William Parks, qui a nommé le genre, a supposé qu'un ligament partait de la crête jusqu'à l'encoche et servait à soutenir la tête. Bien que cette idée semble peu probable, il arrive que Parasaurolophus soit représenté avec un pan de peau allant de la crête au cou. Vu que cette encoche se trouve exactement à l'endroit où la crête touchait le dos quand Parasaurolophus penchait la tête en arrière, il se peut qu'elle serve à laisser la place à la crête qui autrement gênerait les mouvements de l'animal.

Représentations de crânes de P.cyrtocristatus (en haut) et de P.walkeri (en bas)

La crête était creuse, avec des conduits distincts allant de chaque narine à l'extrémité de la crête avant de faire demi-tour, redescendre la crête et se diriger vers l'intérieur du crâne. Les conduits étaient plus simples chez P. walkeri, mais beaucoup plus complexes chez P. tubicen, où certains conduits étaient bouchés à une extrémité, et d'autres se fusionnaient et s'embranchaient. Alors que P. walkeri et P. tubicen avaient de longues crêtes avec une légère courbe, P. cyrtocristatus avait une courte crête avec un profil plus circulaire.

Le cou du Parasaurolophus était sans doute fortement incurvé, comme celui des bisons actuels, et pourvu d'énormes os. Il pouvait marcher aussi bien sur quatre pattes que sur deux pattes, mais son dos restait horizontal et non pas vertical, comme on l'a cru longtemps. Et son énorme queue ne traînait pas par terre.

On a longtemps pensé que le Parasaurolophus se servait de sa gigantesque queue pour nager, mais on a découvert des fossiles de Parasaurolophus dans des roches dont la nature bien particulière suggère qu'il vivait dans un environnement terrestre sec, semblable à l'habitat des éléphants. De plus, la manière dont les os de la queue s'emboîtent montre que ce dinosaure n'était pas capable d'effectuer de puissants mouvements latéraux avec sa queue, nécessaires pour pouvoir nager, et également les contenus d'estomacs fossilisés retrouvés contiennent principalement des plantes terrestres. Il ne vivait donc pas dans les alentours des fleuves et des lacs du Crétacé supérieur, mais plutôt sur la terre ferme, se nourrissant de plantes coriaces.

Certains doigts de Parausorolophus retrouvés semblent être palmés, mais certains paléontologues estiment que ce sont des conséquences de la fossilisation.

Page générée en 0.106 seconde(s) - site hébergé chez Contabo
Ce site fait l'objet d'une déclaration à la CNIL sous le numéro de dossier 1037632
A propos - Informations légales
Version anglaise | Version allemande | Version espagnole | Version portugaise