La périurbanisation se traduit par une augmentation des prix du foncier et des pressions accrues sur l'environnement et les paysages, voire par des conflits pour la ressource en eau.
La périurbanisation contribue à augmenter l'empreinte écologique d'une ville, de même que ses émissions de gaz à effet de serre et la pollution globale de l'air notamment en entraînant d'importantes migrations pendulaires (déplacement quotidien entre l'habitat du citadin et son lieu de travail, s'effectuant toujours aux mêmes horaires) ; comme plus généralement toute séparation du lieu de travail et du lieu d'habitation. Quand seule la circulation routière a été favorisée ou soutenue, la périurbanisation est source d'une importante augmentation de la consommation d'espace, de fragmentation éco-paysagère du territoire, d'énergie et de gaz à effet de serre. Elle contribue fortement à l'augmentation de l'empreinte écologique des zones concernées. Bien que plus riches en espaces verts privés, les zones périurbanisées pâtissent des pics d'ozone, parfois plus qu'en centre-ville d'où viennent les précurseurs photochimiques de l'ozone.
La périurbanisation se fait souvent au détriment des reliques de milieux naturels péri-urbains et de l'agriculture (par exemple, autour de Paris, de 1979 à 2000, l'espace agricole a reculé de 18,4 %, et 50 % des exploitations agricoles et les 2/3 des exploitations spécialisées ont disparu, ce qui a motivé en 2008 un budget de 11 millions d’€ de la région Ile-de-France pour ralentir la consommation d’espaces agricoles).
Quatre facteurs au moins semblent avoir favorisé la périurbanisation :
Face au prix de l’immobilier dans les centres urbains, il est communément admis qu’une maison individuelle en zone périurbaine est moins chère à l’achat. En effet, lors de la construction les dépenses sont de deux ordres : les coûts de construction, qui restent stables voire diminuent dans le temps et dans l’espace, et les coûts d’acquisition du terrain, qui en parallèle à la hausse des prix du [marché immobilier] ont connu une forte hausse dans les vingt dernières années. Cette hausse du prix des terrains n’est bien sûr pas uniformément répartie géographiquement. C’est donc sur ce poste que s’effectue l’arbitrage financier entre coûts et distance : si dans un premier temps les terrains situés dans une première couronne autour des agglomérations étaient attractifs, c’est désormais dans une deuxième, voire une troisième, couronne que se situent les secteurs encore abordables. Pour Lyon, cet impact est aujourd’hui de l’ordre de 50 km.
Néanmoins, cette logique relève d’une analyse économique à court terme : on ne prend pas en compte le coût dans la durée d’une telle localisation : la mobilité peut ainsi représenter jusqu’à 30% des revenus du ménage, à travers l’achat et l’entretien impératif de deux voitures notamment. La périurbanisation peut ainsi s'expliquer par la conjecture de Zahavi.
Ce phénomène se trouve par ailleurs renforcé par les politiques de différents acteurs. En effet, les municipalités, compétentes dans l’attribution des permis de construire, ont le rôle principal pour ce qui est de la dispersion des logements :