En 2002, le nombre de bébés nés par procréation médicalement assisté serait compris entre 219 000 et 246 000, avec une augmentation dans le temps. Le taux de succès, selon la procédure, est compris entre 15% (transfert d'embryon congelé) et 22% (fécondation in vitro).
Les résultats de 30 pays du continent européen sont rapportés chaque année dans le registre européen de FIV. Pour l’année 2005, 923 centres y rapportent 418 111 cycles de fécondation in vitro, ainsi que 128 908 cycles d’insémination avec le sperme du conjoint et 20 568 avec le sperme d’un donneur. Chaque pays participant y est décrit selon la plus ou moins grande exhaustivité des données sur l’activité et les résultats des PMA mais aussi avec des données de type démographique, le nombre d’embryons transférés et l’âge des femmes au moment de la PMA.
Les enfants conçus après une AMP réalisée en 2007, au nombre de 20 657, représentent environ 2,5 % des enfants nés cette année là. En 2007, on compte 122 056 tentatives d’AMP (inséminations, fécondations in vitro, transfert d’embryons congelés). Dans 6 % des cas, elles font appel à des spermatozoïdes, des ovocytes ou des embryons issus d’un don.
Contexte de stérilité, nombreux échecs, "prescriptions" à faire l'amour à certaines heures, Forte médicalisation pour la femme, nombreux rendez-vous, beaucoup de cas de jumeaux, triplés..., sentiment d'un corps machiniséet dénigré pour la femme, sentiment de dévalorisation narcissique...
L'hyperstimulation ovarienne de la femme fatigue son corps. L'IA est moins fatigante pour la femme que la FIV.
Au cours d’une assistance médicale à la procréation, des incidents plus ou moins sévères peuvent survenir à chaque étape du processus de prise en charge, du fait des traitements administrés, des gestes de ponction et d’anesthésie.
Comme tout geste chirurgical, la ponction ovarienne peut entrainer des complications anesthésiques, hémorragiques, infectieuses, pouvant nécessiter un traitement, une hospitalisation, une opération, et avoir exceptionnellement des conséquences graves pour votre santé.
Plus fréquemment, une réponse excessive à la stimulation ovarienne appelée syndrome d’hyperstimulation ovarienne peut survenir, à l’origine de symptômes plus ou moins graves. Le plus souvent, l’hyperstimulation se manifeste par une gêne ou des douleurs abdominales, des nausées, des vomissements, une diarrhée, une augmentation de la taille des ovaires. Plus rarement, cela entraine une prise de poids brutale, une accumulation de liquide dans le péritoine (ascite), des troubles respiratoires. Exceptionnellement, l’hyperstimulation ovarienne peut avoir des conséquences sévères (formation de caillots sanguins). Dans tous les cas, l’apparition de signes, même peu importants, impose une consultation en urgence pour évaluer la gravité et envisager une hospitalisation si nécessaire.
De façon générale, les grossesses après FIV semblent être légèrement plus compliquées que les grossesses naturelles. Les études publiées mettent en évidence un risque accru de prématurité et de petit poids de naissance, essentiellement lié à la plus grande fréquence des grossesses multiples, mais peut-être aussi, non pas tant à la technique de FIV elle-même, qu’à l’infertilité des parents.
L'enfant, né d'une procréation médicale assistée, a un risque légèrement majoré d'être porteur de malformations à la naissance (6,7% au lieu de 6% pour un couple hypofertile concevant naturellement et 5% pour un couple sans problème connu d'infertilité), malformations souvent peu graves. Ces chiffres ne doivent pas cacher que la très grande majorité des enfants sont strictement normaux) souvent peu graves. Il est difficile de savoir si ce risque est imputable au traitement de l'infertilité, ou bien à l'infertilité elle-même, ou bien aux caractéristiques des couples en FIV (âge élevé, parité) ou encore à la fréquence élevée de grossesses multiples.