L'utilisation des supercalculateurs dans le cadre des échecs avait deux buts principaux : battre les meilleurs joueurs d'échecs humains, mais surtout créer une vitrine technologique pour les constructeurs de matériel informatiques.
Quelques supercalculateurs dédiés au jeu d'échecs:
Au même titre que le micro-ordinateur pour les premiers ordinateurs, les jeux d'échecs électroniques sont une évolution naturelle des supercalculateurs dédiés au jeu d'échecs vers un format commercialisable. Ils bénéficient des avancées technologiques de miniaturisation des composants, mais également des avancées théoriques dans le domaine de l'algorithmique. Ils ne deviennent réellement performants qu'à partir du milieu des années 1980.
Quelques jeux d'échecs électroniques réputés :
Depuis les années 1990, la puissance croissante des ordinateurs personnels a relégué l'utilisation des supercalculateurs au second plan. Depuis, les recherches portent plus sur le développement de logiciels performants que sur les machines utilisées.
Certains logiciels, comme ChessBrain, combinent la puissance de plusieurs ordinateurs d'un même réseau, ce qui les rapproche de la catégorie des supercalculateurs et des ordinateurs multiprocesseurs (voir: calcul distribué).
Quelques logiciels titrés ou réputés:
Il existe des serveurs dédiés entièrement, ou en partie, aux parties d'échecs entre différents joueurs. Ils peuvent disposer de classement de joueurs, de différentes variantes de jeu...
Lors du 2e championnat du monde d'échecs des ordinateurs en 1977, l'ordinateur Kaissa donna soudainement une tour, sans raison apparente contre son adversaire, Duchess, et perdit logiquement la partie. Mais à l'analyse post-mortem de la partie, on constata que ce coup était le seul qui parait un mat forcé. (Voir Kaissa)
Avec le développement de moteurs d'échecs performants, la séparation entre l'interface de jeu (fenêtre, boutons et menus, présentation du plateau de jeu) et le moteur de jeu s'est faite naturellement.
Interfaces Unix, Linux :
Interfaces Windows :
Interfaces multi-plateformes :
Interfaces web :
De nombreux programmes ont également vu le jour pour vérifier la correction d'un problème d'échecs. Ce type de programme est très spécifique, car contrairement à un programme de partie, il se doit d'analyser la totalité des coups possibles, puisqu'un problème qui aurait d'autres solutions que celles voulues par l'auteur serait démoli.
Lorsqu'un problème a été vérifié par ordinateur, cela est mentionné sous le diagramme du problème par le symbole "C+" (C pour le mot anglais Computer).