Le projet Habakkuk fut critiqué notamment par Sir Charles Goodeve, impliqué dans la recherche et le développement chez l'Amirauté pendant la guerre. Dans un article publié après la guerre, il note que le grand nombre de pulpe à papier nécessaire pour la construction du Habakkuk aurait sérieusement miné la production de papier. Il prétend que chaque navire aurait eu besoin d'environ 36 000 tonnes de liège pour l'isolation, des milliers de kilomètres de tubes d'acier pour la circulation d'air, et quatre centrales électriques, et que même avec toutes ces ressources (mieux utilisées sur des navires conventionnels), le Habakkuk ne ferait qu'au mieux six noeuds. Grande partie de son article est réservé à des commentaires très critiques sur les propriétés de la glace comme matériau de construction pour navires.
Le nom de code du projet semble avoir été (mal) orthographié Habbakuk par l'Amirauté dans les documents d'époque. Ceci est peut-être à l'origine une erreur de la part de Pyke, le proposant, parce qu'on le voit l'orthographier ainsi dans au moins un des premiers documents dessus. On voit la bonne orthographe dans les documents d'après-guerre écrits par d'autres personnes du projet, dont Perutz et Goodeve.
Le nom lui-même est biblique, faisant référence au but ambitieux du projet, étant le nom d'un chapitre de la Bible, Habakkuk.
David Lampe écrit dans son livre Pyke, the Unknown Genius que le nom vient du Candide de Voltaire, mal orthographié par la secrétaire de Pyke. Le nom n'aurait pas été corrigé. Il dit que la référence à la Bible doit venir de l'après-guerre, quand des journalistes informés du projet relièrent le nom au passage de la Bible.
Le navire est mentionné dans des livres de fiction du genre histoire alternative, par exemple dans Naval Ops: Warship Gunner et Naval Ops: Commander and Warship Gunner 2.
Un projet similaire apparaît dans la série Darkness de Harry Turtledove. C'est une base flottante pour les dragons, l'analogie fantastique pour les avions de notre monde.