L'usage répété peut conduire à une dépendance psychique, voire physique pour certaines substances comme les opiacés ou l'alcool. La dépendance constitue l'ensemble des symptômes liés à la prise d'une substance spécifique ; en cas de dépendance physique, le sevrage en fait partie.
L'usage répété et prolongé de substances psychotropes peut entraîner une adaptation de l'organisme appelée accoutumance.
Si cet usage est non contrôlé - de type compulsif -, il est question de toxicomanie dont le traitement vise généralement à l'abstinence par l'intermédiaire de cures de désintoxication et post-cures ou de programmes de substitution.
Les effets ressentis peuvent parfois être désagréables et entraîner un bad trip, notamment concernant les produits hallucinogènes pouvant engendrer des troubles durables regroupés sous le nom de « syndrome post-hallucinatoire persistant ».
Concernant les hallucinogènes, il existe aussi un phénomène d'effet retour ou flash back qui peut replacer brièvement l'usager dans l'état généré par l'usage de psychotrope sans en consommer, et ce plusieurs mois après la dernière prise.
Depuis la mise en place d'une réglementation internationale, les psychotropes dépendent donc de deux marchés, en fonction de leur classification : la médecine et l'industrie pharmaceutique pour les médicaments psychotropes ; l'appareil judiciaire et répressif des États et les trafiquants pour les stupéfiants.
L'importance du marché des médicaments psychotropes donne un poids économique aux laboratoires pharmaceutiques que certains auteurs dénoncent comme des lobbies privilégiant la recherche, dans un but économique, de molécules utilisables sur une longue durée pour un confort quotidien afin de créer des « populations captives ».
Ainsi, il existerait des intérêts communs entre industrie pharmaceutique et pouvoir politique, l'un servant l'autre en délivrant des « amortisseurs sociaux » assurant la pérennité de la paix sociale.
La prohibition des drogues favorise des prix élevés en répercussion à l'illégalité de l'activité (achat des routes de transit, compensation à la prise de risque, commission de blanchiment d'argent) qui génèrent des profits supérieurs à d'autres marchés et rendent l'activité attractive. L'essentiel de ces revenus profite au crime organisé dont les profits nécessitent des procédures de blanchiment d'argent.