Lorsque, pour tout élément x de E, x n’est en relation qu’avec 0 ou 1 élément y de F, on dit que la relation est fonctionnelle. C’est un cas particulier de fonction. En langage formel, la propriété précédente s’écrit :
Pour plus de précisions, voir l'article « Fonction mathématique ».
Exemple important :
La diagonale de E est définie par :
.
C’est le graphe de la relation d’égalité sur E, notée « =E », ou « = » en l’absence d’ambiguïté sur l’ensemble concerné.
Cette relation est aussi une fonction, l’identité de E, notée « IdE ».
Nombre de relations binaires sur des ensembles finis
Considérons un ensembleE fini de cardinal n et un ensemble F fini de cardinal p. Il y a autant de relations binaires de E sur F que d’applications de E×F dans { 0 , 1 } , ce qui donne 2 np relations.
En particulier, si E = F , on trouve
relations binaires sur E, dont
relations réflexives
relations symétriques
Pour le nombre de relations transitives, il n’y a toujours pas actuellement de formule « fermée »
Le nombre de relations d’équivalence est égal au nombre de partitions d’un ensemble, c’est-à-dire le nombre de Bell.
Exemples
La relation d’appartenance sur
;
la relation d’inclusion sur
(relation d'ordre) ;
la relation inférieur ou supérieur sur
(relation d'ordre) ;
la relation « est un diviseur de » sur
(relation d'ordre) ;
la relation d’égalité (congruencielle ou non) sur E (relation d'équivalence).
Bibliographie
Nicolas Bourbaki, Eléments de mathématique. Théorie des ensembles,
Paul R. Halmos, Introduction à la théorie des ensembles