Sources et Références
- Livre « Da S.Agata a Macerone », Banca di credite cooperativo di macerone, Claudio RIVA, 1994
- Livre « Cesenatico, da porto di Cesena à Comune » da Francesco Santucci, edit. « Il Ponte Vecchio » 1995.
- Il Rubicone di Antonio Veggiani – Società Editrice Il Ponte Vecchio
- A.VEGGIANI, L’uomo e le vicende della natura in Storia di Cesena III. La dominazione pontificale, Rimini, 1969, p.520
- PROCOPIO, le guerre persiana, vandala, gotica, Torino, 1977, p.740
- M.FANTUZZI, doc. n.LXVII : Divisione di terreni fra la città di Cesena ed il Monastero di S. Apollinare in Classe di Ravenne (22 novembre 1268)
- A.VEGGIANI, Origine ed evoluzione del territorio di Cesenatico, in « la Marineria Romagnola, l’uomo, l’ambiente », 1978, p.20
- G. Villani, Ariminesis Rubicon in Cæsenam Claramontii, Arimini 1641
- A. Pecci, Note storico-bibliografiche intorno al Fiume Rubicone, Bologna 1889, p. 25.
- Cfr. Nov., tomo VII, n. 50, 16 dicembre 1746, col. 790.
- G. Urbani, Raccolta di Scrittori e Prelati Riminesi, SC-MS. 195, BGR, p. 764.
- le biografie di G. P. Giovenardi (1708-1789) in SC-MS 227, Miscellanea Ariminensis Garampiana, Apografi, BGR
XVII et XVIIIe siècles
Pendant ces deux siècles, une série d’action est portée par les gens de Rimini pour faire admettre que le fleuve Luso (Uso aujourd’hui) est le véritable Rubicon.
- Déjà en 1641, monseigneur Giovanni Villaniavair soutenu les raisons de l'Uso, le répétant en 1647 avec la « Dissertatio de Rubocone Antiquo ».
- En 1743, le mathématicien Domenico Vandelli de Modène avait soutenu «la correspondance de l’Uso au Rubicone ».
- Le chercheur et polygraphe Giovanni Bianchi (Iano Planco, 1693-1775) identifie le « Rubicon des Anciens » dans la rivière Luso (Uso), en 1746, il confirme que Luso ne devait pas être confondu avec l’« Aprusa de Pline », c'est-à-dire l’Ausa, comme prétendait Cesena et qu'il était « le véritable Rubicon des Ancient ».
En 1748, Bianchi relance la polémique avec une nouvelle, du style de Boccace, dans laquelle le fleuve Uso, par prosopopée, confesse « soutenir que tous les érudits sont et seront toujours pour le vrai Rubicon ».
- Luso (Uso) passe dans la paroisse de la « riche chapelle de SS. Vito e Modesto » à San Vitod’où est titulaire depuis le 6 mai 1749 Giovanni Paolo Giovenardi (élève de G. Bianchi), celui-ci en novembre de la même année, fait mettre sur la rive orientale du fleuve, sur le terrain du cimetière de la même église, une plaque avec l'inscription portant les mots repris à Pline : «Finis Heic Italiae Quondam Rubicon ». La pierre tombale suscita un différend juridique issu de Cesena en 1750 et qui dura jusqu'au 4 mai 1756.
Pour le Pisciatello
- Tableau qui indique le cours du fleuve Rubicon de G. Braschi, De vero Rubicone, Roma, 1733.
- Tableau de la côte romagnole entre Ravenne et Rimini de G. Braschi, De vero Rubicone, Roma, 1733.
- Tableau de l’antique Rubicon de Gabriello Maria Guastuzzi (1749)
- Tableau démontrant l’impossibilité que le fleuve Uso fût l’antique Rubicon, de S. Sassi, 1757.
- Tableau « Flaminia » musée du Vatican (couloir des cartes).