Salamandra | |||||||||
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Classification | |||||||||
Règne | Animalia | ||||||||
Embranchement | Chordata | ||||||||
Sous-embr. | Vertebrata | ||||||||
Classe | Amphibia | ||||||||
Sous-classe | Lissamphibia | ||||||||
Ordre | Urodela | ||||||||
Famille | Salamandridae | ||||||||
Genre | |||||||||
Salamandra Laurenti, 1768 | |||||||||
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Le genre Salamandra regroupe six espèces d'amphibiens urodèles (c'est-à-dire dont les individus sont munis d'une queue bien visible à l'état adulte), communément appelées Salamandres localisées en Europe centrale et méridionale, en Afrique du Nord et dans l'ouest de l'Asie. Ce genre a été décrit en 1768 par le naturaliste autrichien Josephus Nicolaus Laurenti.
La classification actuelle retient six espèces valides comme appartenant au genre Salamandra, généralement divisées de façon informelle en deux groupes :
Cette distinction n'a à l'heure actuelle plus de valeur taxinomique, les deux groupes étant désormais considérés comme ayant une origine non-monophylétique. La séparation en deux groupes garde néanmoins un caractère pratique et pédagogique pour présenter le genre Salamandra.
Le groupe des salamandres alpines se distingue des autres espèces par la coloration entièrement noire des individus (phénomène de mélanisme, à l'exception de la sous-espèce Salamandra atra aurorae que l'on rencontre à Bosco del Dosso dans les Alpes et qui montre différents degrés de pigmentation jaunâtre sur la tête et le tronc) et leur stratégie de reproduction particulière. Les femelles donnent naissance à des individus adultes complètement formés, et non des larves comme chez les autres espèces de salamandres (viviparité complète, contre ovoviviparité pour le groupe des salamandres de feu).