Dates clés | 2005 : Création de Safran (entreprise) |
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Forme juridique | Société anonyme |
Slogan(s) | « Uplifting Experience - A la hauteur de la légende » |
Siège social | Bordes (France) |
Direction | Pierre Fabre |
Produit(s) | turbines d'hélicoptère |
Société mère | Safran |
Filiale(s) | Microturbo |
Site Web | http://www.turbomeca.com |
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Turboméca est un fabricant de turbine à gaz et leader mondial dans cette discipline.
Ses moteurs équipent des hélicoptères, avions (turbopropulseurs), centrales électriques (cogénération) etc. et ont propulsés également les ETG et RTG de la SNCF.
Turbomeca est née de la rencontre entre Szydlowski et Planiol suite aux premiers dépôts de brevets concernant les compresseurs à circulation variable (1937). Hispano-Suiza, pour équiper son moteur 12 Y drs devant équiper principalement le Morane-Saulnier MS 405 C1, commande un démonstrateur aux deux inventeurs. Afin d’exploiter cette invention, Joseph Szydlowski et André Planiol fondent, par l’assemblée constitutive du 29 août 1938 à Paris, Turbomeca.
Turbomeca passe rapidement de la structure artisanale à la production en série par l’effort de réarmement ; les trois premières années en montrent l’évolution, 18 compresseurs (1938) puis 300 (1939) et enfin 1 200 (1940). L’usine de Mézières-sur-Seine n'est vraiment opérationnelle qu’en juin 1940, et devant l’avancée allemande, le gouvernement prône le déménagement des usines de défense dans le sud de la France. En juin 1940, Turbomeca crée un site à Saint-Pé-de-Bigorre dans des ateliers réquisitionnés par le ministère de l’air à proximité des usines Hispano-Suiza de Tarbes où sont fabriqués les moteurs 12 Y.
Les bâtiments de Saint-Pé-de-Bigorre sont trop exigus. Turbomeca achète un terrain à Bordes, près de Pau, en 1941 et déménage entre l’automne 1941 et juin 1942. En novembre 1942, l’invasion de la zone libre oblige J. Szydlowski à fuir en Suisse pour échapper à l’antisémitisme (A. Planiol était parti aux USA en 1941 et y restera). Turbomeca s’effondre jusqu’à la libération, passant d’environ 300 salariés en octobre 1942 à une cinquantaine en 1944.
Après la guerre, il fallait prendre le virage de la turbine à gaz. J. Szydlowski va chercher, en Allemagne, chez le motoriste Daimler-Benz, l’équipe qui développait des turbines à gaz sous la direction de Friedrich Nallinger. Il crée un Bureau d'études d’environ 150 personnes à Bregenz-Tannenbach, près du lac de Constance en Autriche. En 1947, le bureau d’étude est déplacé pour rejoindre Bordes alors qu’il travaillait sur une turbine à gaz du nom de B701 concurrent de l’ATAR 101 de SNECMA. Le choix définitif de l’État français se positionne finalement sur le moteur ATAR 101 de SNECMA, et le bureau d’étude d’origine allemande de Turbomeca se délite petit à petit. Mais la technologie, avec quelques ingénieurs allemands, reste.
Intégré depuis 2000 à l'ex-groupe français Snecma (devenu Safran), c'est la pérennisation d'une aventure technologique initialisée en 1938 par Joseph Szydlowski.
Turbomeca est installée à Bordes (Pyrénées-Atlantiques) depuis 1942, et elle déménagera dans une usine flambant neuve à un jet de pierre de son site actuel (livraison prévue en 2010).
2550 salariés travaillent sur ce site.
25 salariés travaillent à Uzein (Pyrénées-Atlantiques)
1350 salariés travaillent sur le site de Tarnos dans les Landes.
300 salariés travaillent sur le site de Mézières-sur-Seine (Yvelines)
6000 employés en tout dans 14 établissements dans le monde, dont 900 hors France.