La faculté de droit de Paris II dispense des enseignements en droit, sciences politiques et sociales (média et communication), sciences de gestion et sciences économiques. L'université dispose de 5 écoles doctorales, de 25 centres de recherche et délivre des diplômes à 8600 étudiants par an (sur les 18 000 que compte l'établissement, dont 3 000 étrangers). La formation se décompose en 17 licences, 6 licences professionnelles, 24 master 1 (M1), 87 master 2 (M2), 9 diplômes universitaires (DU), 6 diplômes supérieurs d'université (DSU), 3 Master of Laws (LLM), 1 Master of Business Administration (MBA) et 23 formations en apprentissage.
L'université compte cinq écoles doctorales: L'université Panthéon-Assas rassemble de multiples équipes de recherche en droit, science politique, sciences économiques, gestion, sciences de l'information et de la communication. Trois sont associées au C.N.R.S ; le centre d'études et de recherches de science administrative, l'institut d'histoire du droit, et l'équipe de recherche sur les marchés, l'emploi et la simulation. La faculté dispose de 24 centres de recherche et laboratoires se répartissant dans 5 écoles doctorales qui accueillent 1500 doctorants.
La bibliothèque, réservée aux enseignants et aux étudiants de l'Université Panthéon-Assas en période scolaire, est spécialisée en droit et en économie et a pour vocation de desservir principalement les étudiants de licence et master de l'Université. La bibliothèque s'étend sur trois sites :
D'autre part le centre est ouvert aux étudiants à partir de la 2e année de licence.
Évolution démographique de la population universitaire
Plusieurs événements, d'ordre politique, marquèrent l'université et la présentèrent comme un bastion d'extrême droite. Ces soupçons demeurent toujours dans les esprits.
L'université ne peut nier qu'elle fut le théâtre de manifestations politiques remarquables. Le mouvement Occident, violemment anticommuniste, est interdit par décret le 31 octobre 1968 (dissolution par le conseil des ministres), suite à de quotidiennes bagarres de rue avec ses opposants de gauche. Il fut remplacé par le Groupe union défense (GUD), organisation étudiante active à l'université (correspondant français de la Nationalistische Studentenvereinigung). Bien qu'étant peu nombreux, les membres de ces groupes continuèrent à affronter les forces représentantes du bord politique opposé tout au long des années 1970 et 1980 jusqu'à baisser d'activité à la fin des années 1990.
La montée de puissance des forces d'opposition, avec la section de PSA (Pour un syndicalisme autogestionnaire) des années 1970 — et la position majoritaire de l'UNEF, assimilée à une « force de gauche » aux élections étudiantes entre les années 1990 et 2008, marquent un tournant dans l'histoire politique d'Assas. Il y a quelques années, un syndicat SUD-Étudiant se montait, mais sans parvenir à se maintenir sur la durée. Depuis les élections du 8 avril 2008, est majoritaire aux conseils centraux l'association ASSAS.net, association se définissant comme apolitique.
Bien que l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) ait pu dénoncer dans un communiqué envoyé à l'Agence France-Presse en février 2005 un regain d'activité de l'« extrême droite » après la création du Rassemblement étudiant de droite, cette association n'a pas présenté de listes pour les élections aux conseils centraux du 8 avril 2008, et n'est plus visible dans les divers centres de l'université.