La vermiculite était extraite au cours des années 1960 à Libby dans le Montana sous le nom commercial Zonolite (la marque Zonolite a été acquise par W. R. Grace and Company en 1963). Les opérations d'extraction sur le site de Libby ont été stoppées en 1990 suite aux problèmes dus à l'amiante. Elle est utilisée dans plus de 35 millions de foyers aux États-Unis d'après le gouvernement américain.
Un article paru le 3 décembre 2006 dans le Salt Lake Tribune de Salt Lake City a affirmé que la vermiculite et la Zonolite contenait de l'amiante et avaient conduit à l'apparition de cancers de la même manière que cette dernière. L'article affirmait également que William Russell Grace et d'autres industriels avaient caché les risques sanitaires liés à la vermiculite et que plusieurs sites de la vallée de Salt Lake City avaient été traités par l'Agence de protection de l'environnement des États-Unis parce qu'ils présentaient une contamination par la vermiculite. W. R. Grace a démenti vigoureusement ces affirmations.
Un article scientifique invite à reconsidérer (à la hausse) le risque lié à l’exposition des travailleurs à la vermiculite. De 1920 à 1980, la vermiculite utilisée aux USA provenait principalement d'une mine située à Libby (Montana, USA). Cette mine a été fermée en 1990, après qu’on eut prouvé que sa vermiculite était trop riche en amiante, mettant en danger la santé des ouvriers. Dans la décennie précédente, les médecins avaient en effet constaté un épaississement pleural, un épanchement pleural, ou une fibrose interstitielle chez 2,2% d'une cohorte étudiée de 513 personnes. Les chercheurs ont suivi 280 cas de cette même cohorte (sur les 431 ouvriers encore vivants) et ont aujourd'hui diagnostiqué un épaississement et/ou épanchement pleural chez 28,7% de ces cas, avec une fibrose interstitielle dans 2,9% des cas ; Le risque augmente donc avec la durée d’exposition, et perdure (multiplication par 10 du nombre de cas en 25 ans dans ce cas), ce qui souligne le besoin d'un suivi épidémiologique plus large, et étendu dans le monde, car d'autres mines de vermiculite pourraient également contenir de l'amiante, d'autant que cette étude a montré qu’«un nombre significatif de travailleurs exposés à la limite réglementaire actuelle peuvent avoir des anormalités pleurales»,. Ceci laisse supposer que les ouvriers travaillant dans le domaine de l'isolation pourraient être concernés. mais James Lockey co-auteur de l'article estime que les risques pour les consommateurs de produits contenant de la vermiculite produite par la mine de Libby, restent faibles.
En France, «il n’y a pas eu de scandale de ce type», indique Michèle Guimont, spécialiste de l’amiante à l’INRS. Quant aux distributeurs de vermiculite, «on leur conseille toujours de vérifier les bulletins d’analyse pour s’assurer qu’elle ne contient pas d’amiante». Car ailleurs que dans la mine de Libby, de l'amiante peut polluer les mines de vermiculite.