Vol 3054 TAM - Définition

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Introduction

Pix.gif Vol 3054 TAM
Avion silhouette.svg
Trajectoire de l'avion
Caractéristiques de l’accident
Date 17 juillet 2007
Phase atterrissage
Type enquête en cours
Site Aéroport de Congonhas, São Paulo
Passagers 181
Membres d’équipage 6
Morts 199 (dont 12 au sol confirmé)
Blessés 13 au sol
Survivants 0 dans l'appareil
Caractéristiques de l’appareil
Type d’appareil Airbus A320
Compagnie TAM Linhas Aéreas
Nº d’identification PR-MBK
L'incendie causé par le crash.
Pompiers brésiliens dans les décombres de l'appareil
Photo de l'entrepôt de la TAM avant l'accident
Photo d'un A320 de la TAM similaire à celui s'étant écrasé

Le vol 3054 TAM est un vol intérieur brésilien assuré par la compagnie aérienne TAM Linhas Aéreas avec un Airbus A320 immatriculé PR-MBK, qui s'est écrasé, après un atterrissage manqué, le 17 juillet 2007 contre un entrepôt de la TAM Linhas Aéreas à proximité immédiate de l'aéroport de Congonhas, à São Paulo, avec 187 personnes à bord dont 16 employés de la compagnie et 6 membres d'équipage.

Cette catastrophe aérienne constitue la plus grave de l'histoire du Brésil. 12 personnes ont également trouvé la mort au sol.

Le bilan final fait état de 199 victimes, toutes les personnes à bord ainsi que 12 personnes au sol. Des quatorze blessés dans l'entrepôt, trois sont décédés à l'hôpital.

La boîte noire a été retrouvée et est en cours d'examen.

L'avion, qui venait de Porto Alegre a dérapé sur la piste, a plané au-dessus d'une avenue et a fini sa course dans un entrepôt de la TAM Linhas Aéreas de 4 étages qui jouxte une station service ce qui a provoqué un incendie très important avec une température qui est montée jusqu'à 1000 degrés Celsius.

Le crash

La compagnie TAM a reconnu que le système d'inversion de poussée du réacteur 2 (côté droit, ou tribord) avait connu un problème 4 jours avant le crash et donc avait été désactivé (conformément aux procédures de maintenance, la compagnie ayant 10 jours pour le réparer selon les règlements aériens). L'équipage était parfaitement au courant de cette panne comme le confirme les premières analyses des boîtes noires, 5 minutes avant l'atterrissage:

Pilote: Rappelle-toi, nous n'avons qu'un seul inverseur de poussée.

Copilote: Oui, seulement le gauche.

L'approche se passe normalement, quand 2 secondes avant l'atterrissage, les boîtes noires enregistrent un bruit de mouvement de la manette des gaz ainsi que la montée en puissance des moteurs, ce qui est totalement aberrant lors d'un atterrissage vu que l'avion va accélérer au lieu de freiner. Soit les pilotes se sont trompés, soit le calculateur de l'appareil a mal répondu.

Au moment où l'avion touche le sol, le copilote confirme que l'inverseur gauche fonctionne puis s'exclame:

-Pas de spoilers !

Ceci confirme l'hypothèse que les aérofreins ne se soient pas déployés comme prévu. Au moment où l'avion sort du cadre vidéo pour aller quelques secondes plus tard heurter le bâtiment de la TAM Express, celui-ci semble encore avoir l'inverseur de poussée 1 déployé. Cet élément est cohérent avec les marques de freinage dans l'herbe et en bout de piste qui tendent plutôt à montrer que les pilotes ont tenté d'immobiliser l'appareil. La suite de l'analyse des boîtes noires le confirme:

Copilote: Décélère, décélère !

Pilote: Je ne peux pas, je ne peux pas. Allez, allez, allez, tourne, tourne tourne, tourne !

Ce seront les derniers mots de l'équipage, auxquels suivent des cris et des bruits sourds.

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