Yves Farhad Khan Ghiaï de Chamlou est un architecte belgo-iranien né à Uccle (Belgique) le 26 octobre 1957.
Yves Farhad Khan Ghiaï de Chamlou, issu d'une grande famille de Khans (noblesse iranienne), termine ses études secondaires au Lycée Janson-de-Sailly en 1977 et obtient son diplôme d'architecture au Pratt Institute de New York en 1982 suivit d'une Maîtrise d'Architecture au California College of the Arts (en).
Fils de l'architecte iranien Heydar Ghiaï de Chamlou, il débute sa carrière à San Francisco où il réalise une série d'immeubles d'habitation à la fois futuristes, de par les matériaux utilisés et contextuels, de par les volumes se mariant à l'architecture victorienne de San Francisco.
En 1993, il obtient sa première commande importante : la conception d'une ville balnéaire au Costa Rica. À celle-ci viennent s'ajouter un centre hôtelier de cure à Dully, en Suisse puis une commande visant à redessiner le plan d'urbanisme du centre ville de Prince George en Colombie-Britannique (Canada). C'est en juin 2003 que la ville de Prince George adopte le plan conçu par Yves Ghiai, couvrant la totalité de son centre ville. Ghiai est alors honoré par le maire de Prince George, Colin Kinsley, qui lui octroie la clef de la ville.
En avril 2002, il est reçu membre de l'Académie d'architecture à Paris.
Professeur d'architecture au Fashion Institute of Design & Merchandising (en) et à l'Université de Berkeley, il a été publié dans plus de trente revues. Il a également été honoré par Willie Brown Jr. (en), maire de San Francisco, qui a proclamé le 26 octobre « journée Ghiaï » à San Francisco.
Yves Ghiaï est aussi franc-maçon Grand Officier d'honneur de la Grande Loge nationale française
Maison Astrolabe,San Francisco | |||
Depuis 25 ans, Yves Ghiaï élabore une fusion d'éléments mystico-poétiques d'inspiration iranienne et de vocabulaire architectural moderne, voire futuriste.
En 1986, il développe « la pensée pyramidale », qu'il enseigne a ses élèves depuis et qui consiste à unifier et simplifier l'approche conceptuelle visant à la création et au design.
En 1989, il crée « Le Sensor », module architectural visant à mesurer non pas les rapports de proportions physiques entre l'homme et l'espace, mais les sensations intuitives ressenties par rapport aux formes architecturales.
Fortement influencé par l'œuvre de son père Heydar Ghiaï de Chamlou, il s'efforce de perpétuer une architecture de fusion entre la culture persane et l'avant-gardisme occidental.
Influencé par l'œuvre de Salvador Dalí et par les éléments plastiques de la calligraphie persane, Yves Ghiaï s'efforce de marier le surréalisme aux éléments architecturaux et à la mystique iranienne en y ajoutant ses propres messages philosophiques.
Prenant exemple sur la phrase de Heydar Ghiaï :« La proportion n'est pas un principe d'architecture mais un principe de vie ». Yves Ghiaï s'efforce depuis 30 ans de construire une vision de la vie basée sur une « Esthétique architecturale » . Un aperçu de cette philosophie pourrait se résumer dans ces quelques citations: