Marat | |
Histoire | |
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A servi dans : | Marine soviétique |
Quille posée : | juin 1909 |
Lancement : | septembre 1911 |
Armé : | janvier 1914 |
Statut : | Coulé en 1941 |
Caractéristiques techniques | |
Type : | Navire de ligne |
Longueur : | 180 mètres |
Maître-bau : | 27 m |
Tirant d'eau : | 9,20 m |
Déplacement : | 24 000 tonnes normal 27 à 28 000 tonnes à pleine charge |
Propulsion : | 4 turbines à engrenage Parsons, 25 chaudières Yarrow, 4 hélices |
Puissance : | 42 000 ch |
Vitesse : | 23 nœuds |
Caractéristiques militaires | |
Blindage : | de 230 à 254 mm |
Armement : | 12 canons de 305 mm 10 canons de 120 mm 6 canons de 76 AA 8 de 37 mm 8 ML 12,7 4TLT 533 mm SM |
Rayon d'action : | 4 000 milles à 16 nœuds |
Autres caractéristiques | |
Équipage : | 30 officiers et 1 100 hommes |
Chantier : | Chantiers de la Baltique |
Le Marat est un navire de ligne soviétique, mis en service en 1914, coulé lors de l'offensive Allemande en 1941, par le pilote de stuka Hans Rudel.
Le Marat est à l'origine un dreadnought créé avant la 1re guerre mondiale, en même temps que ses trois sister-ships le Sevastopol, le Gangut et le Poltava . Il s'appelait alors Petropavlovsk.
Il fut nommé Marat en 1921, lors de sa remise en service (en même temps que deux de ses sister-ships), en l'honneur du révolutionnaire Français Jean-Paul Marat. A cette occasion, le Sevastopol devint Parizhkaia Kommuna ("commune de paris" une autre référence à la France), et le Gangut devint Oktyabrskaya Revoluciya ("révolution d'octobre"). Le quatrième modèle (la Poltava, renommé Frunze), tres endommagé à la suite des révolutions russes, servit de magasin à pièces de rechange pour les trois autres cuirassés. Cette reconstruction d'anciens dreadnoughts était à l'époque courante, et permettait de ralonger la durée de vie de grands bâtiments, tout en faisant de substantielles économies.
Au début de la seconde guerre mondiale, ces navires vieillissants furent affectés comme artillerie et DCA flottante côtière. Lors de l'offensive allemande de 1941, le Marat fut touché par une seule bombe sur, semble-t-il, sa soute à munitions. Il commença à couler, mais étant amaré sur des hauts fonds, resta à la surface. Son épave continua donc de servir de plate-forme de tir. Il fut renfloué après le conflit.