Jean-Jacques Lequeu, né le 14 septembre 1757 à Rouen et mort le 28 mars 1826 à Paris, est un architecte et dessinateur français.
Jean-Jacques Lequeu est plutôt un visionnaire qu’un architecte. À part deux " folies " aux environs de sa ville natale, il n’a rien construit. Tout le reste de son œuvre architecturale consiste dans des dessins de bâtiments souvent inconstructibles. Le reste de son œuvre picturale, tels ses autoportraits en travesti, appartient au fantasme et a constitué une inspiration pour le surréalisme qui a vu en lui un précurseur. On ne sait pas grand-chose de sa vie. On sait qu’il a travaillé dans sa ville natale avec l’architecte Le Brument.
Il a été architecte de l’Académie royale des Sciences, Belles-Lettres, et Beaux-Arts. Il a reçu deux prix de l’Académie Royale de Rouen en 1776 et 1778. En 1779, il travaille comme dessinateur ou inspecteur au bureau des bâtiments de l’église Sainte-Geneviève (c’est-à-dire l'agence de Jacques-Germain Soufflot). En 1793, il est employé au bureau du Cadastre. En 1802, il travaille au bureau des bâtiments civils du ministère de l’Intérieur. En juillet 1825, il donne l’ensemble de ses dessins et manuscrits à la Bibliothèque Royale.
Il est souvent considéré comme un architecte " révolutionnaire ", au même titre que Étienne-Louis Boullée et Claude Nicolas Ledoux. Cette épithète ne vient pas de ce qu'ils ont révolutionné l'architecture ou qu'il aient été particulièrement engagés à cette période, mais qu'ils sont contemporains de la Révolution française.