Tant que la version AIM-120D n'entre pas en service, un Su-35 équipé de Vympel R-77 a un avantage sur un F-15 équipé d'AIM-120. Le missile russe étant plus rapide, plus maniable avec une portée supérieure de 50%.
Le MICA ER, bien que très bon en combat rapproché, se révèle plus limité que l'AIM-120 surtout dans sa version C5 en raison de sa portée de 60 km seulement. Cependant, à l'heure actuelle, les règles d'engagement exigeant une identification visuelle, la portée maximale est rarement utilisée.
Bien qu'encore en développement, le Meteor semble être un bon équivalent des versions longue portée de l'AIM-120, avec l'avantage d'une vitesse supérieure due à sa propulsion par statoréacteur.
Étant un missile assez récent, peu d'engagements ont eu lieu. Les premiers AIM-120A entraient juste en service lors de la guerre du Golfe, et aucun ne fut tiré. Cependant, dès l'année suivante, le 12 décembre 1992, un F-16C américain abattit un MiG-29 irakien lors de l'opération Southern Watch. Le 17 janvier 1993 un MiG-23 de même nationalité fut abattu de la même manière alors que le 18 ce fut un MiG-25 qui subit le couple F-16/AIM-120. Durant la guerre civile en ex-Yougoslavie des F-16C américains abattirent un G-4 Super Galeb (28 février 1994) et un MiG-29 serbes, alors qu'un F-16A hollandais abattait un second MiG-29. Au moins un AMRAAM a manqué sa cible, ce qui fait un pourcentage de coup au but de très bonne qualité.