Acide icosapentaénoïque | ||
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Général | ||
Synonymes | acide 5Z,8Z,11Z,14Z,17Z -icosapentaénoïque ; acide gras tout-cis C20:5 ω-3 ; EPA | |
No CAS | ||
Code ATC | C10 | |
PubChem | ||
SMILES | ||
InChI | ||
Apparence | liquide incolore | |
Propriétés chimiques | ||
Formule brute | C20H30O2 | |
Masse molaire | 302,451 ± 0,0187 g·mol-1 | |
Propriétés physiques | ||
T° fusion | -53 à -54 °C | |
Solubilité | soluble dans le méthanol | |
Masse volumique | 0,943 g·cm-3 à 25 °C | |
Point d’éclair | 93 °C | |
Précautions | ||
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Phrases R : 34, | ||
Phrases S : 26, 36/37/39, 45, | ||
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L'acide icosapentaénoïque (C20H30O2), acide 5Z, 8Z, 11Z, 14Z, 17Z-icosapentaénoïque, ou encore acide gras tout-cis C20:5 ω-3) que l'on nomme plus simplement EPA est un acide gras poly-insaturé faisant partie de la famille des oméga 3.
Il est un précurseur de la prostaglandine-3 (qui inhibe l'agrégation des thrombocytes) et du groupe des thromboxanes-3 ainsi que les leucotriène-5.
Il est observé que l'EPA (avec le DHA) induit l'expression de 1040 gènes "anti-inflammatoire" dans les cellules sanguines périphériques mononucléaires (PBMC) contre 298 gènes pour l'acide oléique (hautement concentré[1]) provenant d'huile de tournesol.
On a observé une différence dans la distribution d'EPA entre genres dans les globules rouges: Les femmes ont un rapport DHA/EPA plus élevé que les hommes après consommation d'une supplémentation d'huile de poisson. Le changement (la concentration des acides gras) se fait en l'espace d'une semaine dans les globules rouges.
L'EPA et le DHA associés ne modifient pas la lipogenèse, toutefois la combinaison du fenofibrate à l'EPA (majoritaire epa/dha) augmente le catabolisme du cholesterol. En conclusion l'EPA est doté d'une meilleure synergie que le DHA avec le fenofibrate.
On le trouve dans l'huile de poisson (foie de morue, hareng, huile de krill, maquereau, saumon, et sardine). On le trouve également dans le lait maternel.
Un article se plaint du manque de référence "officielle" sur les apports alimentaires recommandés par les agences fédérales des États-unis et du Canada (dans le monde?). cette dernière suggère 100 mg·j-1 de EPA, ce qui est bien trop bas au vu des recherches actuelles
Une étude observe que l'alimentation parentérale est avantageuse avec une "infusion" d'huile de poisson chez les patients gravement malade car les acides gras sont rapidement absorbés. Il est conclu qu'une administration d'une émulsion d'huile de poisson, comparée à une émulsion d'huile de soja (riche en omega6)réduit la durée d'hospitalisation ainsi qu'en réanimation en chirurgie.
Une étude conclut que les apports alimentaires reflètent les nutriments biomarqueurs correspondant chez une population d'adolescents (13,14 ans) à l'aide du [BDHQ http://www.nutrepi.m.u-tokyo.ac.jp/english/dhq/dhq.html] (auto-questionnaire sur le régime alimentaire). Il est néanmoins souligné que l'interprétation est sujette à caution.