Acide urique | |
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Général | |
Nom IUPAC | |
Synonymes | 2,6,8-trioxypurine |
No CAS | |
DrugBank | |
PubChem | |
SMILES | |
InChI | |
Apparence | cristaux blancs |
Propriétés chimiques | |
Formule brute | C5H4N4O3 |
Masse molaire | 168,1103 ± 0,006 g·mol-1 |
pKa | 3,89 |
Propriétés physiques | |
T° fusion | 300 °C |
Solubilité | faible dans l'eau |
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L’acide urique (C5H4N4O3) est une molécule quasiment insoluble dans l’eau.
L’acide urique est le produit de dégradation et d'excrétion des purines chez l'homme et les primates supérieurs, qui ne possèdent plus l'enzyme conduisant à l'allantoïne présente chez la plupart des autres mammifères. Chez les oiseaux et les reptiles, l'acide urique est aussi le produit d'élimination des purines, mais l'élimination se fait dans les selles et non dans les urines comme chez l'homme.
L’acide urique est présent en faible quantité dans le sang (uricémie) des mammifères (20 à 70 mg·l-1 chez l’être humain).
Une augmentation de sa concentration, appelée hyperuricémie, entraîne la goutte, responsable d’arthropathies (arthrite goutteuse) et de lithiase rénale par formation de cristaux dans les reins, appelés calculs rénaux.
Dans le cas de la femme enceinte, un taux élevé d’acide urique, combiné à une hypertension artérielle et une perte anormale d'albumine dans les urines doivent entraîner une surveillance à cause des risques de toxémies.
Microscopiquement, les dépôts d'urates se présentent comme une substance d'aspect peigné, peu colorable, entourée d'une réaction macrophagique, histiocytaire, très peu gigantocellulaire. Cette substance peut disparaître partiellement lors de la fixation formolée.