Adrien-Marie Legendre | |
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Naissance | 18 septembre 1752 Paris (France) |
Décès | 9 janvier 1833 Auteuil (France) |
Nationalité | France |
Champs | géométrie, mathématiques |
Institution | École polytechnique |
Célèbre pour | la loi de réciprocité quadratique, le théorème des nombres premiers, son livre Éléments de géométrie |
Distinctions | Son nom est inscrit sur la Tour Eiffel |
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Adrien-Marie Legendre, né le 18 septembre 1752 à Paris et mort le 9 janvier 1833 à Auteuil, est un mathématicien français.
Il occupe la chaire de Mathématiques de l'école militaire de Paris de 1775 à 1780. Le 30 mars 1783, il devient membre de l'académie des sciences. En 1787, il est nommé commissaire chargé des opérations géodésiques aux côtés de Pierre Méchain et Jean-Baptiste Delambre.
En 1785, il conjecture à nouveau la loi de réciprocité quadratique qu'il ne parvient pas plus à démontrer que son prédécesseur Euler.
On retrouve aussi Le Gendre (alias Legendre) dans les rangs de la Commission internationale chargée de vérifier tout le travail qui décida de l'adoption du système métrique.
Alors qu'il avait accueilli avec joie le mouvement révolutionnaire, il doit se cacher à Paris pendant la Terreur. Il fait la connaissance de Mlle Marguerite-Claudine Couhin, qu'il épouse en 1793.
En 1797-98 il conjecture le théorème des nombres premiers dans son ouvrage de théorie des nombres. (Gauss avait également fait cette conjecture, semble-t-il en 1792, mais ne l'a révélé qu'en 1849).
Dès 1812, il remplace Joseph-Louis Lagrange au Bureau des longitudes.
Il fit d’importantes contributions à la statistique, à la théorie des nombres, aux algèbres abstraites et à l'analyse.
Une grande partie de son travail fut perfectionné par d'autres : son travail sur les racines des polynômes inspira la théorie de Galois ; le travail de Abel sur les fonctions elliptiques fut construit sur celui de Legendre ; certains travaux de Gauss en statistique et en théorie des nombres complétèrent ceux de Legendre.
Sur le caractère de l'homme, on a peu d'éléments. Stendhal, fort mauvaise langue envers son concitoyen grenoblois Joseph Fourier, qu'il a côtoyé comme préfet et méconnu comme scientifique, n'est pas moins ironique envers Legendre. Il écrit au chapitre 24 de sa Vie de Henry Brulard : « Chose singulière, les poètes ont du cœur, les savants proprement dits sont serviles et lâches... Rentés pour la lâcheté : Bacon, Laplace, Cuvier. M. Lagrange fut moins plat, ce me semble... Le célèbre Legendre, géomètre de premier ordre, recevant la croix de la Légion d'Honneur, l'attacha à son habit, se regarda au miroir et sauta de joie. L'appartement était bas, sa tête heurta le plafond, il tomba à moitié assommé. Digne mort c'eût été pour ce successeur d'Archimède ! ».
Il est enterré au cimetière d'Auteuil.
Parti, au premier d'azur, à une tour crénelée de cinq pièces, soutenue d'un rocher issant d'une mer, le tout d'argent, la tour sommée d'un fanal de sable allumé de gueules; au second, aussi de sable, au globe terrestre surmonté d'une main tenant un compas dans l'action de mesurer, le tout d'or, à la champagne de gueules soutenant le parti, chargée du signe des chevaliers légionnaires |