Apelle | |||||||||
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Classification | |||||||||
Règne | Animalia | ||||||||
Embranchement | Chordata | ||||||||
Sous-embr. | Vertebrata | ||||||||
Classe | Mammalia | ||||||||
Sous-classe | Theria | ||||||||
Infra-classe | Eutheria | ||||||||
Ordre | Primates | ||||||||
Famille | Cebidae | ||||||||
Sous-famille | Cebinae | ||||||||
Genre | Cebus | ||||||||
Nom binominal | |||||||||
Cebus apella (Linnaeus, 1758) | |||||||||
Statut de conservation IUCN : | |||||||||
Références | |||||||||
ITIS : (en) | |||||||||
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L’Apelle ou Sapajou de Guyane (Cebus (Sapajus) apella) est une espèce de primate relativement commun au Brésil. Son alimentation est constituée de fruits, de germes, de feuilles et d'insectes.
Apelle, sapajou brun, sapajou cornu (vx) ; sajou, saï (noms génériques). Brown tufted capuchin, guianan tufted capuchin. Macaco prego (Brésil). Nakú-jabu (langue des Warao, Venezuela). Macaque noir (créole), mongi (peuple aluku), ka'ï (peuple wayampi), meku (peuples kalin'a et wayana), maka-kou (peuple Saramaka) en Guyane française. Mutsaap, bruine rolstaartaap, keskesi (Surinam).
L’ensemble du groupe des sapajous et capucins a été révisé en 2001 par José de Sousa e Silva Júnior.
2. Incertain. Sapajou de l’île de Margarita (C. (S.) a. margaritae) : Confiné dans la région montagneuse de l’est de l’île de Margarita au large de Cumana (Venezuela). Sapajou des Guyanes (C. (S.) a. apella) : Le reste de la répartition.
Nord et centre nord de l’Amérique du Sud. Incomplètement connue. Extrême sud du Venezuela au sud de l’Orénoque (État de Bolívar), à proximité du delta de l’Orénoque et sur l’île de Margarita dans ce même pays. Moitié est du Guyana (à l’est des Rios Rupununi et Essequibo), Surinam et Guyane française. Nord du Brésil (États de l’Amapá, Roraima, Amazonie, Rondônia, Mato Grosso, Pará, Maranhão et peut-être Tocantins), au nord-ouest depuis le Rio Negro et l’Orénoque, au sud-ouest le long du Rio Madeira vers le Rondônia jusqu’au Río Guaporé et au nord-est jusqu’à l’embouchure du Rio Itapicuru (limite de la forêt amazonienne, dans le Nordeste).
C’est peut-être l’espèce qui est présente au nord et centre de la Bolivie ainsi que dans l’interfluve Rio Negro-Rio Japurá jusqu’à l’extrême sud-est de la Colombie.
S’associe au saïmiri commun (Saimiri sciureus), durant plusieurs heures (57,6% de la journée à Raleighvallen), ce qui accroît l’efficacité alimentaire et la défense antiprédateur. On le rencontre aussi avec le saki à barbe (Chiropotes satanas), l’ouakari à tête noire (Cacajao melanocephalus) et certains ouistitis (Mico spp.).
Divers. Forêt pluviale de plaine, de prémontagne et de petite montagne (Guyanes et Brésil), dont forêt de wapa et forêt marécageuse mésophile à mora (Mora excelsa). Au Surinam, il habite au moins cinq types de forêt différents : forêt pluviale de montagne, forêt pluviale de plaine, savane montagneuse, forêt de lianes et forêt marécageuse de palmier pinot (Euterpe oleracea). Llanos à saison sèche (Venezuela). Forêt de palmiers Cocais et forêt de palmiers babaçua, cerrado, caatinga (Brésil). Mangrove.