Architecture chinoise - Définition

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Introduction

L’architecture chinoise traditionnelle et le confucianisme

La Cité interdite à Beijing

Chamanisme, taoisme et géomancie

Giant Wild Goose Pagoda 大雁塔

C'était par la géomancie superposée à la géographie que l'aiguille aimantée fut utilisée pour orienter les demeures.

L’idéologie confucéenne dans la conception de l’habitat : l’exemple des maisons traditionnelles avec cour

L’idéologie confucéenne fut le noyau du système social hiérarchique de la Chine féodale. Les maisons traditionnelles avec cour furent fortement influencées par le code de conduite hiérarchique du confucianisme qui marquait une stricte distinction entre l’intérieur et l’extérieur, le supérieur et l’inférieur, l’homme et la femme. Ces lieux clos formaient un monde à part, reclus et isolé du monde extérieur.
Le code de conduite confucéen fut un système institutionnalisé de règles qui gouverna tous les rapports interpersonnels de la société féodale de Chine. Son but, basique, concernait l’établissement et le maintien d’un système social hiérarchique.
Les maisons avec cour furent les expressions matérielles de l’idéologie confucéenne. Dans l’architecture traditionnelle chinoise, le centre, le nord, la gauche, et l’avant de la maison sont considérés comme supérieurs, et les côtés, le sud, la droite, l’arrière comme inférieurs.
Dans les maisons traditionnelles, l’aile nord-est la plus souhaitable car elle fait face au sud et reçoit le plus de lumière du soleil. La chambre centrale de l’aile nord, en tant que pièce la mieux localisée, faisait office de salle de réception ou de salle des ancêtres. Les chambres est de l’aile nord de la maison étaient occupées par les grands-parents, et celles de l’ouest, par le chef de famille. Les générations les plus jeunes logeaient dans les ailes est et ouest. Le fils aîné et sa famille vivait dans l’aile est, et le cadet et sa famille dans l’aile ouest. L’aile sud abritait les chambres d’amis, les salles d’études, les cuisines et les réserves. Son entrée principale et ses chambres publiques étaient déviées de la cour intérieure par un mur et une porte décorative, isolant les chambres intérieures d’une intrusion extérieure. Les femmes n’étaient pas autorisées à quitter la cour centrale, et les invités n’avaient pas la permission d’y entrer. De plus grandes enceintes avaient souvent des cours secondaires et des bâtiments utilisés pour loger les fils et les filles célibataires ou servaient alors à divers usages.
Les fenêtres des chambres donnaient toutes sur la cour centrale. Des murs écrans furent dressés dans les portes principales pour empêcher la vue depuis l’extérieur. La vie à l’intérieur de la cour était un monde confiné qui soulignait la différence de statut entre les jeunes et vieilles générations, les fils aînés et cadets, les hommes et les femmes. Ces logements incarnaient l’organisation patriarcale, hiérarchique, de la société féodale chinoise, notamment la distinction entre le supérieur et l’inférieur, l’intérieur et l’extérieur, l’homme et la femme, le maître et le domestique.

Le confucianisme et le code confucéen

(770-476 av. J.-C.). Le confucianisme fut élevé au rang d’idéologie officielle d’état sous la dynastie des Han par l’empereur Han Wudi, qui régna de 149 à 87 av. J.-C., et continua à être révéré à travers les dynasties suivantes. La philosophie confucéenne attache une grande importance à l’éthique et aux relations humaines, et représente l’un des principaux piliers de la culture chinoise. Les valeurs du confucianisme imprégnèrent progressivement le quotidien, le mode de pensée, et les coutumes du peuple chinois. Parmi les principes fondamentaux de la philosophie confucéenne figurent la fidélité, la piété filiale, l’intégrité morale, la droiture, la soumission absolue du domestique au maître, de l’enfant au père, de l’épouse au mari, ainsi que la bienveillance, la sagesse, la foi et enfin l’adhésion au code confucéen.
Dans la Chine classique, des arches furent érigées à la mémoire de personnages illustres. Sur ces voûtes étaient inscrites les noms et les exploits des personnes honorées, témoins des valeurs sociales de l’époque.
Toute personne désireuse d’édifier une voûte commémorative devait dans un premier temps soumettre une demande aux autorités féodales locales. Après un premier aval, la demande suivait son cours dans la chaîne bureaucratique. C’est seulement avec l’approbation finale de l’empereur, que la voûte pouvait être enfin être construite. Elle était conçue selon le rang de la personne à qui l’on rendait les honneurs. Pour une famille ou un village, être honoré par un mémorial était considéré comme la forme suprême de reconnaissance.

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