Les attaques par déni de service sont souvent effectuées par des pirates informatiques peu expérimentés comme les lamers et les script kiddies.
Ces attaques sont aussi utilisées par un pirate qui ne réussit pas à prendre le contrôle d'un ordinateur en tentant de se faire passer pour une machine de confiance grâce à l'IP spoofing. En effet, en cas de demande de session (TCP SYN) avec une adresse IP « spoofée » qui serait celle de la machine de confiance, c'est bien cette dernière qui recevrait le paquet TCP SYN/ACK émis par la cible, donc elle réinitialiserait automatiquement la tentative de connexion avec un paquet RST (puisqu'elle n'est pas à l'origine de la demande d'établissement de session), interdisant au pirate d'établir une session.
Depuis quelques années, l'attaque par déni de service distribuée est aussi utilisée à des fins de chantage auprès d'entreprises dont l'activité commerciale repose sur la disponibilité de leur site Web. Ces fraudes sont habituellement le fait d'organisations criminelles (mafieuses) et non de pirates isolés.
Le retour aux conditions normales après une attaque peut exiger une intervention humaine, car certains logiciels ne redémarrent pas adéquatement après une attaque.
Les pirates informatiques attaquant les serveurs internet au moyen d'attaques par déni de service sont depuis quelques années poursuivis par la justice de divers pays. Trois cas majeurs ont eu lieu. Le premier en août 2005. Jasmine Singh, 17 ans, a été condamnée à 5 ans de prison suite à une attaque par déni de service distribué à l'encontre de Jersey-Joe.com et Distant Replays commandité par un concurrent des deux sites.
Depuis novembre 2006, avec le vote du Police and Justice Act (PJA), les attaques par déni de service distribué sont un délit passible de 10 ans de prison. Proposer des outils permettant de lancer des attaques DDoS est passible de 2 ans de prison ferme.
En 2008 la cour de Balakov a condamné trois pirates informatiques à 8 ans de prison suite à un chantage envers des sites de jeux en ligne. Les internautes demandaient plusieurs dizaines de milliers de dollars pour ne pas faire subir aux sites des attaques par déni de service distribué.