Basilique Notre-Dame de Bon Secours (Lablachère) - Définition

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Introduction

Basilique Notre-Dame de Bon Secours
Vue générale de l'édifice

Nom local Bon Secours
Latitude
Longitude
44° 27′ 13″ Nord
       4° 13′ 15″ Est
/ 44.45361, 4.22083
 
Pays France  France
Région Rhône-Alpes
Département Ardèche
Ville Lablachère
Culte Catholique romain
Type Église paroissiale
Ste-Thérése des Cévennes
Rattaché à Évêché de Viviers
Début de la construction 1829
Fin des travaux 1855

À deux kilomètres environ au sud-est de l'église de Lablachère, sur la route d'Alès, il s'est formé un village depuis la fondation du pèlerinage de Notre-Dame de Bon Secours, qui porte le même nom.

Ce lieu, autrefois nommé la Raze, le point culminant du pays, était désert, couvert de bois de chênes poussant entre les anfractuosités des rochers calcaires.

Le hameau de Notre-Dame est indissociable du sanctuaire de Notre-Dame de Bon Secours et son histoire est celle du sanctuaire lui-même. Ne dit-on pas Bon Secours pour désigner le lieu géographique et le sanctuaire, de même que Notre-Dame pour désigner les deux ? il faudrait s'attacher à prononcer Notre-Dame pour désigner le hameau et Notre-Dame de Bon Secours pour désigner le sanctuaire mais peut-on avoir raison des us et coutumes de plus de trois siècles qui veulent que le hameau et le sanctuaire ne font et ne sont qu'un ?

Le vœu de Julien Gineste

Julien Gineste, Sieur de Lisle, né à Montredon, hameau de Lablachère, le 26 février 1641, fils de Gaspard Gineste, gendarme de la garde du roi, demeurait à paris où il avait épousé noble demoiselle Marie-Anne de Paulet. S'étant retiré du service, il vint habiter dans sa maison paternelle où il s'occupa de médecine.

Ces deux époux, fort pieux, avaient apporté une statue de la Sainte-Vierge pour la placer et l'honorer dans leur demeure.

Un jour, le Sieur de Lisle, allant voir un malade au quartier de La Raze, son cheval s'abattit et fut pris dans les étriers, sans qu'il lui fût possible de se dégager, ni son cheval de se relever. Voyant tous ses efforts infructueux et la situation devenant critique, il fit le vœu d'élever dans cet endroit une chapelle et d'y placer sa statue. À l'instant, le cheval se releva et put continuer sa route.

Une fois tiré du danger, le sieur de Lisle ne pensait plus à son vœu, lorsque l'année suivante, repassant au même endroit, son cheval s'abattit de nouveau dans une crevasse du rocher et il se trouva dans le même danger. Se rappelant alors son vœu, il le renouvela avec promesse de ne pas différer de l'accomplir et aussitôt il fut dégagé.

La seconde chapelle

Ensuite il s'occupa de construire une église et un presbytère et pendant les travaux il reçut l'hospitalité au château de la Saumès.

Ces travaux débutèrent en 1783.

Cette nouvelle chapelle ou église, quoique très petite, était à trois nefs. Peut-être mal construite, fermée pendant la Révolution Française, mal entretenue, soixante ans plus tard elle menaçait déjà ruine.

M. Richard eut beaucoup à souffrir pendant la révolution, obligé de se cacher, ayant été dénoncé par un de ses parents furieux de voir qu'il consacrait toute sa fortune à l'œuvre de Bon Secours. Arrêté, conduit à Joyeuse, il fur rendu à la liberté par l'intervention de toute la population de la ville.

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