Bette maritime - Définition

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Introduction

Beta vulgaris maritima
 bette maritime    ( Beta vulgaris subsp maritima)
Classification classique
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Caryophyllidae
Ordre Caryophyllales
Famille Chenopodiaceae
Genre Beta
Nom binominal
Beta vulgaris subsp maritima
L., 1753
Classification APG II
Ordre Caryophyllales
Famille Amaranthaceae
Références
Tela Botanica

La betterave maritime (ou bette maritime, Betterave sauvage ou Poirée) dont le nom scientifique est Beta vulgaris subsp maritima est une plante herbacée sauvage, halophile, de la famille des Chénopodiacées.
Originaire de l'Europe de l'Ouest, elle pousse en bord de mer.

Étymologie

Les Romains l'auraient nommé Beta parce que la forme de la tige inclinée sous le poids des graines évoquerait lettre grecque Beta. Les botanistes l'ont qualifié de « maritima » pour rappeler qu'elle vit sur les littoraux.

Synonymes

Synonymes taxonomiques :

  • Beta vulgaris var. perennis L.,
  • Beta vulgaris var. marcosii O.Bolòs & Vigo,
  • Beta vulgaris subsp. perennis (L.) Aellen,
  • Beta marina Crantz,
  • Beta atriplicifolia Rouy

Synonymes nomenclaturaux :

  • Beta perennis (L.) Halácsy,
  • Beta maritima L.,
  • Beta decumbens Moench

histoire

Cette plante semble avoir été assez commune aux époques de la Grèce et Rome antiques, car elle a été décrite par Pline, Dioscoride, Celse, Apicius qui en citent différentes formes cultivées. Elle a probablement été consommée dès la préhistoire. Les Celtes en consommaient 2000 ans avant Jésus-Christ. Des feuilles de blette étaient offerte aux dieux du sanctuaire de Delphes en Grèce.

Elle serait l'ancêtre sauvage de toutes les betteraves comestibles et cultivées du genre Beta ; Beta vulgaris subsp cicla) puis des différents types de Betteraves (Beta vulgaris esculenta ou hortensis ).

Reproduction

Cette plante et sa reproduction font l'objet de nombreuses études en raison de l'intérêt économique de ses proches parentes cultivées, et de plusieurs de ses caractéristiques :

  • la Gynodioécie (coexistence au sein d'une même population sauvage de pieds hermaphrodites et de pieds femelles)
  • Phénomène de stérilité mâle nucléo-cytoplasmique
  • possibles hybridation et réintrogressions génétiques dans le patrimoine génétique de betteraves cultivées contemporaines
  • un besoin de vernalisation variant selon la latitude, alors qu'on peut supposer que les courants ont largement disséminé les graines. Selon la latitude, la floraison est plus ou moins précoce dans l'année, et la date de floraison se fait la première année ou l'année suivante. Ces dates sont sous le contrôle d'un gène mendélien B/b et par des QTL (quantitative trait loci) ; l'allèle B, beaucoup plus fréquent au sud, et totalement absent au nord inhibe le besoin de vernalisation.
  • un écotype (dit S023) de cette espèce résiste à un virus (« beet necrotic yellow vein virus » ou BNYVV, responsable d'une maladie dite rhizomanie) qui peut ravager les betteraves cultivées, tout en étant sensible à son vecteur Polymyxa betae.
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