Le terme international n'est pas chalcantite mais chalcanthite.
Il existe pour ce minéral de nombreux synonymes anciens
La chalcantite étant un minéral du cuivre, on peut l'utiliser comme source de ce dernier en métallurgie. Cependant, sa grande solubilité dans l'eau signifie qu'elle a tendance à se dissoudre et à se recristalliser comme croûte à la surface de toute mine de sulfure de cuivre en région humide. Il en découle que la chalcantite ne se retrouve en quantité exploitable comme minerai de cuivre que dans les régions les plus arides.
En outre, un autre usage plus rentable lui est souvent préféré: en raison de sa couleur riche et de ses cristaux bien développés, elle est recherchée par les collectionneurs de minéraux. Mais cet usage présente deux inconvénients. D'une part, comme mentionné, même les plus beaux cristaux sont instables, car la grande solubilité du minéral favorise la désagrégation de sa structure cristalline en fonction de l'humidité relative. D'autre part, il est aisé de faire croître artificiellement de grands cristaux de très haute qualité, ce qui peut conduire des vendeurs peu scrupuleux à présenter comme naturels, et donc plus chers, des cristaux synthétiques.
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La couleur bleu roi de la chalcantite est l'un de ses traits les plus marquants, mais est insuffisante pour conclure. D'autres tests incluent l'analyse des minéraux associés, de la gangue du cristal, de la solubilité et de la couleur résultante de l'eau (mais avec l'inévitable conséquence d'une destruction partielle du cristal), et le goût, doux et métallique. Sur ce dernier point, il est recommandé d'être prudent : le minéral est toxique, ce genre de test doit donc être fait légèrement, du bout de la langue, ou mieux, être évité.