Chapelle du Rosaire | |||
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Nom local | Chapelle Matisse | ||
Latitude Longitude | |||
Pays | France | ||
Région | Provence-Alpes-Côte d'Azur | ||
Département | Alpes-Maritimes | ||
Ville | Vence | ||
Culte | Catholique romain | ||
Type | Chapelle | ||
Rattaché à | Diocèse de Nice | ||
Début de la construction | 1949 | ||
Fin des travaux | 1951 | ||
Architecte(s) | Auguste Perret | ||
Style(s) dominant(s) | [[ ]] | ||
Protection | Inscrit MH | ||
Localisation | |||
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La Chapelle du Rosaire dite aussi Chapelle Matisse est une petite chapelle érigée de 1949 à 1951 à Vence, (Alpes-Maritimes), pour le Couvent des Dominicains, par l'architecte Auguste Perret (1874-1954) et décorée par Henri Matisse (1869-1954). Elle a été consacrée le 25 juin 1951.
Sur les hauteurs de Vence, on aperçoit le toit de tuiles blanches et bleues et une croix en fer forgé d'une modeste chapelle, dont l'architecture simple se remarque à peine. Cette chapelle est l'œuvre du peintre Henri Matisse, qui la considérait comme le « chef-d'œuvre de son existence », le « résumé de toute sa vie active ». Il consacra quatre années de travail exclusif et assidu à la réalisation de ce projet qu'il a voulu avec son ancienne infirmière et modèle Monique Bourgeois.
La relation amicale et relativement peu connue entre Matisse et cette jeune femme fut à l'origine de la décoration de la chapelle du Rosaire par le peintre. Matisse, qui était venu dans la région de Vence pour se soigner, avait passé une annonce pour rechercher une « jeune et jolie infirmière » pour l'aider à se soigner. Monique Bourgeois, jeune infirmière de 21 ans, amatrice d'art, y répondit. Une relation forte se noua entre le peintre et son infirmière, qui lui servit de modèle. La guerre les sépara. Lorsqu'ils renouèrent leur relation, la jeune infirmière était devenue Sœur Jacques-Marie, lorsqu'elle rejoignit l’ordre dominicain en 1946. Ensemble, ils formèrent le projet de construire une chapelle pour le couvent des Dominicains.
Matisse se prit d'enthousiasme pour le projet. Sœur Jacques-Marie lui servit d'assistante et d'intermédiaire auprès de la communauté religieuse des Sœurs dominicaines. Pour Matisse, la Chapelle de Vence représentait l'aboutissement d'une recherche de concision et de dépouillement, où il atteint, selon ses mots, à « un art d'équilibre, de pureté, de tranquillité ».
Très malade, l'artiste n'a pu assister à l'inauguration de son œuvre, en 1951. Il écrivit ceci à cette occasion :