Charles Hermite | |
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Naissance | 24 décembre 1822 Dieuze (France) |
Décès | 14 janvier 1901 Paris (France) |
Nationalité | français |
Champs | mathématicien |
Institution | École polytechnique, Sorbonne |
Diplômé | Sorbonne |
Célèbre pour | théorie des nombres, forme quadratique, polynômes orthogonaux, fonction elliptique, matrices. |
Distinctions | Légion d'honneur (Grand-Officier) Étoile polaire de Suède (Grand-Croix) |
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Charles Hermite (24 décembre 1822 à Dieuze – 14 janvier 1901 à Paris) est un mathématicien français. Ses travaux concernent surtout la théorie des nombres, les formes quadratiques, les polynômes orthogonaux, les fonctions elliptiques et les équations différentielles. Plusieurs entités mathématiques sont qualifiées d'hermitiennes en son honneur. Il est aussi connu comme l'un des premiers à utiliser les matrices.
Il fut le premier à montrer, en 1873, que e, est un nombre transcendant. Ses méthodes furent ensuite étendues par Ferdinand von Lindemann pour prouver la transcendance de π (1882).
Charles Hermite naquit le 24 décembre 1822 à Dieuze, en Lorraine. Son père, Ferdinand Hermite, était ingénieur dans une mine de sel. Il était le sixième d'une famille de sept enfants. En 1828, la famille Hermite déménagea à Nancy. Le jeune Charles Hermite souffrait d'une malformation au pied droit, qui le handicapait dans ses déplacements.
Il étudia d'abord au lycée de Nancy puis, à Paris, au lycée Henri-IV et au lycée Louis-le-Grand.
En 1843, il fut admis à l'École polytechnique et en démissionna rapidement à cause de son infirmité. Maître de conférences à l'École normale supérieure, il fut ensuite titulaire de la chaire d'algèbre supérieure à la Faculté des sciences de Paris de 1871 à 1898, succédant à Jean-Marie Duhamel et professeur d'analyse à l'École polytechnique de 1869 à 1878.
Charles Hermite fut élu à l'Académie des sciences en 1856 en remplacement de Jacques Binet, il a été président de l'Académie des sciences en 1890. Il était associé-correspondant de l'Académie de Stanislas.
Charles Hermite était notamment grand-officier de la Légion d'honneur, grand-croix de l'Étoile polaire de Suède.
Il avait épousé la sœur du mathématicien Joseph Bertrand, et fut le beau-père du mathématicien Émile Picard et de l'ingénieur Georges Forestier.
La plupart de ses œuvres ont été rassemblées et publiées après sa mort par Émile Picard.
Hermite entretint d'abondantes correspondances avec un vaste réseau international de mathématiciens, comme Gösta Mittag-Leffler, James Sylvester, Angelo Genocchi, Carl Jacobi ou Matias Lerch. Sa correspondance avec Stieltjes a été publiée en 1903.
Portent notamment son nom :