En dépit des adjonctions successives, le château de Menars conserve une simplicité de parti et de construction, non dénuée d'une certaine austérité, dans laquelle se retrouve l'esprit originel du château du XVIIe siècle. Ce dernier est encore parfaitement lisible, avec son corps central et ses deux pavillons entre lesquels s'insère le corps ajouté par Marigny et que prolongent les deux ailes créées par Gabriel.
Le corps central en rez-de-chaussée présente de nos jours une grande galerie, créée en 1912 par la réunion de trois pièces. Le corps de logis présente toujours trois grandes pièces – ancien vestibule au centre, "salle du Dais" à gauche et ancien "salon de compagnie" à droite – ornées de boiseries dessinées par Gabriel, ainsi que de cheminées surmontées de miroirs.
L'escalier de pierre et les lambris d'acajou du corps de bibliothèque du premier étage, datent des transformations effectuées par le marquis de Marigny.
Des factures de l'ébéniste parisien Jean-François Oeben mentionnent la livraison d'une série de commodes en acajou « à la grecque » pour le château de Ménars.