Château de Plessis-lès-Tours | |||
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Période ou style | |||
Début construction | Moyen Âge | ||
Fin construction | XIXe siècle | ||
Protection | Inscrit MH (1927) | ||
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Latitude Longitude | |||
Pays | France | ||
Région historique | Touraine | ||
Région | Centre | ||
Département | Indre-et-Loire | ||
Commune française | La Riche | ||
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Le château de Plessis-lès-Tours (autrefois connu sous le nom de Montils-lès-Tours), situé sur la commune de La Riche dans l'Indre-et-Loire, a été la demeure préférée du roi Louis XI. Il y est décédé le 30 août 1483.
Il fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis 12 avril 1927.
La seigneurie de Montils-lès-Tours, qui prendra plus tard le nom de Plessis, est achetée en 1468 par Louis XI pour y bâtir une nouvelle demeure. Le château devient la résidence favorite du roi, qui y mourut en 1483. Le cachot dit de "La Ballue" est une salle voûtée en plein cintre, dont l'accès se faisait par un escalier sous lequel, dit-on, fut enfermé le cardinal La Ballue.
Le château de Plessis-lès-Tours a été également le théâtre de la rencontre entre Henri III de France et le futur Henri IV après leur querelle. Cette rencontre les réconcilia, leur permettant ainsi d'affronter ensemble la ligue catholique. Cette rencontre fut rendue possible par l'assassinat du duc de Guise par Henri III, le premier, chef de la Ligue, le tenant sous son joug. Les successeurs de Louis XI y font également de fréquents séjours, remaniant et embellissant les constructions primitives. Aux XVIIème et XVIIIème siècles cependant, le manoir est délaissé et, après la Révolution, presque entièrement détruit.
Le château abrite aujourd'hui une compagnie théâtrale.
Du château du Plessis-lès-Tours il ne reste qu'un corps de logis rectangulaire, flanqué à l'ouest d'une tour d'escalier.
Ce corps de bâtiment qui subsiste aujourd'hui, restauré aux XIXe siècle et XXe siècle, correspond à la partie sud de l'ancien logis royal de briques et de pierres..
Il existe encore dans ce château des cages qui servaient de prison que l'on appelait fillètes, à tort semble-t-il, puisque ce terme désignait en réalité les lourdes chaînes lestées de boulets qui entravaient les prisonniers avant de les introduire dans les cages métalliques suspendues, où les prisonniers ne pouvaient pas se tenir debout. Le Cardinal de La Balue aurait séjourné onze ans dans une telle cage.