Dracaena draco | |||||||||
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Classification de Cronquist | |||||||||
Règne | Plantae | ||||||||
Sous-règne | Tracheobionta | ||||||||
Division | Magnoliophyta | ||||||||
Classe | Liliopsida | ||||||||
Sous-classe | Liliidae | ||||||||
Ordre | Liliales | ||||||||
Famille | Liliaceae | ||||||||
Genre | Dracaena | ||||||||
Nom binominal | |||||||||
Dracaena draco (L.) L., 1767 | |||||||||
Classification APG III | |||||||||
Ordre | Asparagales | ||||||||
Famille | Asparagaceae | ||||||||
Sous-famille | Nolinoideae | ||||||||
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Statut de conservation IUCN : | |||||||||
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Le dragonnier des Canaries (Dracaena draco), ou dragonnier commun, est une plante arborescente monocotylédone de la famille des Dracaenaceae selon la classification classique, ou des Ruscaceae selon la classification phylogénétique. Elle a l'allure d'un grand parasol qui peut atteindre jusqu'à 20 m de hauteur.
C'est une espèce emblématique des îles Canaries où elle a presque disparu des milieux naturels. L'espèce cependant se perpétue grâce à l'horticulture. Elle est également présente à Madère et aux îles du Cap-Vert. On avait longtemps pensé qu'elle était endémique de la Macaronésie, jusqu'à la découverte en 1996 d'une petite population sauvage dans le Haut-Atlas marocain, près d'Agadir, considérée aujourd'hui comme la sous-espèce Dracaena draco ajgal.
La résine qui s'écoule des blessures prend en séchant une couleur rougeâtre, ce qui lui a valu le nom de "sang du dragon". On attribuait à l'arbre des vertus magiques et à sa résine des propriétés thérapeutiques. Les anciens romains l'utilisaient comme colorant et en faisaient le commerce. On trouve au Maroc des dessins rupestres anciens réalisés avec la résine du dragonnier.
Le dragonnier des Canaries a un port de palmier avec un feuillage dense et étrange reposant sur plusieurs troncs.
A la floraison apparaît au milieu de chaque touffe une hampe portant de nombreuses petites fleurs verdâtres en grappes.
L'espèce a une longévité exceptionnelle. Il existait dans le jardin de la maison Franchi à La Orotava dans l'île de Ténérife un dragonnier âgé de 5000 ans qui fut détruit par un ouragan en 1868. L'âge de cet arbre est de nos jours estimé à 600 ans seulement! (cf Le tour du monde en 80 arbres, Thomas Parkham, Éditions du Chêne 2006.)
L'espèce se reproduit facilement par bouture ou marcottage.