Cet article aborde une rencontre et une pratique éducative française particuliére, entre l'école et la prévention spécialisée.
D'une maniére générale , l'école releve de l'éducation nationale, ces acteurs travaillent a la transmission des savoirs, l'action se déroule dans des batiments et auprés d'"éléves". Le plus souvent la rencontre avec la prévention spécialisée se fait au niveau du Collége. Il est, en France, un établissement qui a pour mission d'assurer le premier niveau de l'enseignement secondaire, entre l'école primaire et le lycée. Il existe des collèges publics et des collèges privés. Les collèges publics ont le statut d'établissement public local d'enseignement (EPLE).
De la même maniére générale, la prévention spécialisée releve de l'éducation spécialisée, ces acteurs travaillent dans le cadre de la Protection de l'enfance en France, l'action se déroule dans la rue et auprès de "jeunes".
Normalement les rencontres paraissaient peu "plossibles", pourtant c'est de plus en plus le cas, et c'est même devenue une recommandation.
La prévention spécialisée et "ses" éducateurs de rues travaillent aux abords des colléges en particulier aux heures de sorties et d'entrées des colléges par exemple. Discrets mais souvent présents ils restent présents car ils "utilisent" ce moment pour donner la possibilité aux "jeunes" d'aller vers eux. Evidemment, la connaissance, le bouche à oreilles entre jeunes facilitent les rencontres des éducateurs.
De nombreux jeunes , d'un quartier ou d'un arrondissement bénéficiant de l'implantation d'un cub de prévention, peuvent aussi solliciter les éducateurs, pour les conseils de disciplines ou leurs relations avec l'école quand ils en éprouvent le besoin ainsi ils arrivent que les éducateurs quand ils sont acceptés puissent entrer dans l'établissement.
Les services sociaux de l'établissement (assistantes sociales, psychologues) peuvent eux aussi faire appel aux équipes de prévention spécialisée. Et c'est ainsi qu'en toute discrétion ceux-ci participent avec leurs homologues travailleurs sociaux a des accompagnements, des échanges, et parfois aussi a des co signalements de maltraitance.
De plus en plus, les éducateurs de prévention peuvent intervenir sous diverses formes : "groupe de parole", "intervention sur les maltraitances", mais aussi auprès des enseignants lors de "groupe d'échange".
Ce rapprochement a donné lieu à une forte médiatisation. L'exemple,ici, de Lien social et de la radio 7.8.9 Radio sociale.
Cette émission a été préparée avec le journal Lien social. C’est la première d’une série qui veut attirer l’attention sur les évolutions interactives de la politique scolaire et celle de l’action sociale, autrement dit, sur le rapport entre l’école et le travail social.
L’enjeu s’avère particulièrement fort au niveau de ces collèges situés en zone urbaine sous tension. Depuis une vingtaine d’années la tendance est d’ouvrir les établissements beaucoup plus qu’avant à des partenaires extérieurs : les parents, à des professionnels de la santé, à la police, aux travailleurs sociaux, et ce, pour aider le personnel enseignant à traiter ou a prévenir des crises au sein de l’institution scolaire.
Parallèlement, depuis la décentralisation de l’action sociale, certains départements cherchent à développer des actions autour des collèges, en sollicitant entre autres, la prévention spécialisée -ceux qu’on appelle plus communément les éducateurs de rue.
Quels sont les apports ce partenariat ou de cette coopération, comment se traduit-elle de façon très concrète ? Est-ce que derrière un éventuel gain de reconnaissance, les professionnels de la prévention spécialisée ne risquent-ils pas de se faire instrumentaliser par les établissements scolaires ou par les conseils généraux ?