Edmond Bogros | |
Nom de naissance | Jacques-Michel-Edmond Bogros |
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Naissance | 19 novembre 1820 Château-Chinon |
Décès | 25 mars 1888 (à 68 ans) Paris |
Nationalité |
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Profession(s) | Médecin |
Autres activités | homme politique, Maire, écrivain, poète |
Famille | Michel Bogros (père), Anaïs Boulu (mère), Jacques-Maurice Bogros (frère) |
Jacques-Michel-Edmond Bogros, plus connu sous le nom du Dr Edmond Bogros, est un docteur en médecine français, écrivain régionaliste, poète, maire de sa ville natale Château-Chinon, dans la Nièvre, où il est né le 19 novembre 1820. Il est décédé le 25 mars 1888, à Paris, à l'âge de 68 ans, et fut inhumé à Château-Chinon.
Edmond Bogros né à 3 heures du matin le 19 novembre 1820, de Michel Bogros, employé des contributions indirectes et de Françoise Devoucoux. Enfant naturel il fut reconnu au mariage de ses parents le 30 août 1823. De son enfance nous ne connaissons rien. Il fit ses études de médecine et fut reçu docteur à la Faculté de médecine de Paris, en 1848. Il rentra au pays et ouvrit son cabinet médical à Château-Chinon et épousa Anaïs Boulu. Il avait un frère, Jacques-Maurice Bogros, né en 1833, qui deviendra abbé, curé de Marzy, poète également, qui décéda en 1901.
Par le passeport qu'il obtint en 1851, nous savons qu'il avait alors 31 ans , mesurait 1,76 m, qu'il avait un visage ovale au front haut, le teint coloré, avec une bouche moyenne,un nez long et des yeux bleus, un menton rond garni d'une barbe blonde, des cheveux et des sourcils blonds. Pas de signes particuliers.
Victor Gueneau, écrit de lui qu'« il boitait légèrement, d'un visage assez agréable, sachant causer, mais avec une certaine suffisance qui empêchait la sympathie ». Il fut surnommé le « Médecin des pauvres », car homme modeste, au grand cœur, ayant vécu beaucoup pour ses malades avec désintéressement. C'est ce qui ressort d'une lettre que le maire en 1949 adressa au Préfet de la Nièvre, suite à l'épidémie de choléra de 1848 qui lui vaudra une médaille, pareillement en 1854, pour les mêmes raisons. Il restera d'ailleurs un nostalgique de l'Empire. Nommé le 14 juillet 1854, bibliothécaire-adjoint et conservateur du musée de Château-Chinon, il occupera ainsi tout au long de sa vie différentes fonctions au sein de l'administration de la ville.
Il a parcouru pendant 4 ans le Morvan en compagnie de Lucien Jeny dans le cadre de de leurs transport en matières criminelle ou correctionnelle.
Le 6 février 1859, il est reçu membre de la Société Nivernaise des Lettres, Sciences et Arts, par Monseigneur Augustin Joseph Crosnier, (1804-1880), président de l'Association.Il sera membre de la Commission de l'arrondissement de Château-Chinon par arrêté du Préfet pour la protection sur le travail des enfants et des filles mineures, employés dans l'industrie. Il est alors 2e adjoint et deviendra maire pour une courte durée en 1877.
Il s'éteint à Paris en 1888, à l'âge de 68 ans et sera selon son vœu inhumé à Château-Chinon où l'on peut encore voir sa tombe.