Église Saint-Maclou | ||
---|---|---|
| ||
Latitude Longitude | ||
Pays | | |
Région | Haute-Normandie | |
Département | Seine-Maritime | |
Ville | Rouen | |
Culte | Catholique romain | |
Type | Église | |
Rattaché à | Paroisse Saint-Marc de Rouen-Est de l'Archidiocèse de Rouen | |
Début de la construction | 1437 | |
Fin des travaux | 1517 | |
Style(s) dominant(s) | gothique flamboyant | |
Protection | Classé MH | |
Localisation | ||
modifier |
L'église Saint-Maclou est un lieu de culte catholique dans le centre-ville de Rouen.
L'église est un joyau de l’art gothique flamboyant construit entre 1437 et 1517. Elle possède une façade formant demi-cercle dans laquelle s'ouvrent cinq porches ornés de magnifiques portes en bois sculptées, œuvre des huchiers (ébénistes, sculpteurs sur bois) de la Renaissance.
C'est une église sans transept, comme l'église Notre-Dame de Caudebec-en-Caux, contemporaine. Par contre, Saint-Maclou conserve la tradition normande de la tour-lanterne comme la cathédrale Notre-Dame, mais en plus, elle fait office de clocher. La flèche de 83 m qui la surmonte date du XIXe siècle et est l'œuvre de l'architecte Jacques-Eugène Barthélémy.
La sacristie à l'est de l'édifice est un pastiche néorenaissance, dont les colonnes de marbre sont authentiques et proviennent d'Italie.
L'église a subi de nombreux dommages lors de la Seconde Guerre mondiale avec la chute de deux bombes en 1944 entraînant destructions et incendies. En outre, elle a souffert des aléas du climat et de la pollution.
L'intérieur du sanctuaire est conçu pour recueillir le maximum de lumière et est donc très clair. C'est l'une des raisons pour laquelle on note l'absence de chapiteaux sur les piliers de la nef et du chœur, on remarque également la grande dimension des baies qui occupent tout l'espace entre les travées. Le chœur, très rénové, n'a pas récupéré ses belles boiseries baroques d'avant-guerre et seule une chapelle en a conservé. La poutre de gloire du XVIIIe siècle qui sépare le chœur de la nef a été préservée. Une des chapelles au sud du déambulatoire n'a pas été reconstruite après-guerre.
Sur le revers de la façade occidentale, subsiste un orgue renaissance, dont les qualités à la fois plastiques et sonores sont reconnues. Son buffet est de Nicolas Castille.
Peu de vitraux anciens ont subsisté et ceux que l'on peut observer, sont souvent mêlés à des éléments modernes. À noter cependant, l'arbre de Jessé du XVe siècle au-dessus du portail nord, avec un Jessé assis selon une habitude née en Flandres, et au-dessus du portail sud, une Crucifixion.
L'église fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis 1840.
En juin 1944, les bombes font tomber des voûtes du déambulatoire et du chœur. Le clocher ou tour-lanterne menace de s'effondrer. Des travaux confortatifs se poursuivent et l'église est rendue au partiellement au culte en 1965. Le chœur est restauré en l'an 2000 et la tour-lanterne inaugurée à nouveau le 23 juin 2007.