Église de Rocques - Définition

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L’intérieur

  • Le plan : L’église est construite en forme de croix latine, aux bras sensiblement égaux : chœur, nef très courte et deux chapelles formant transept.
  • Les murs : Ceux du chœur et le mur nord de la nef sont de la même époque que la tour c'est-à-dire du XIIIe siècle.
  • Les autels : Le retable du chœur, placé en 1854, remplace un autre autel construit au XVIIIe siècle par la Confrérie de la Charité. Cet autel était alors surmonté par le grand tableau de l'Assomption qui se trouve actuellement an fond de la nef et dont nous parlerons plus bas.

Les autels du transept, dédiés 1'un à la Très Sainte Vierge et l'autre à saint Roch, sont du XVIIIe siècle ; la statue blanche de la Vierge fut offerte en 1863. Quant à l'autel peint, en chêne (sous le vitrail de la crèche), et à la statue de N.D. de la Salette, ils furent donnés en 1867.

  • Les statues : Le Saint Pierre et le Saint Ouen à droite du maître—autel, ainsi que la Vierge à gauche et Saint Jean à droite (entrée du chœur), sont en bois.
  • L'ameublement du sanctuaire et la table de Communion sont dus au talent d'un artisan de Lisieux, constructeur de l'Oratoire.
  • Autres curiosités : Sous le clocher, scellée dans le mur, une table de pierre portant le texte d'une fondation pieuse faite en 1664 par un curé de Rocques, nommé Marin Polliniez.
  • les fenêtres : Les deux grandes et belles baies flamboyantes des croisillons sont de style ogival. Les fenêtres de la nef datent de la Renaissance (XVIe siècle). Quant à celles du chœur, elles sont modernes.
  • A remarquer également le mode original de fermeture de la grande porte : poutre qui pivote et va s'encastrer dans les deux murs.

Le pavage du chœur avec ses briques rouges à six côtés attire l'œil des connaisseurs, tout comme les torchères.

la Charité de Rocques

La Confrérie de la Charité de Rocques remonte à 1503 : elle était érigée sous les patronages de St Barthélémy, St Ouen et St Roch. Elle était importante et riche, elle possédait un petit trésor, aujourd'hui disparu en grande partie : 18 jetons d'assistance en argent ; une paix en argent massif, dans le style de la Renaissance ; 12 torchères en bois sculpté qui datent de la fin du règne de Louis XIII (1640) et qui se recommandent par leur composition et leur construction vraiment artistiques. Le curieux tableau de l'Assomption dont nous avons parlé plus haut, fut restauré par les soins de la confrérie, ainsi qu'on peut le lire : "Ce tableau a esté faict faire des deniers de la Charité de céans 1639". Ce cadre est orné aux angles de légers rinceaux dorés, très habilement exécutés. Une nouvelle restauration fut faite en 1943. Il existe également dans les archives paroissiales, un ancien Matrologe, fort bien conservé, orné de superbes enluminures et fermant à clef ; ce gros volume de parchemins reliés contient les noms des Frères Servants de la Charité de Rocques, de 1616 à 1758.

Les cloches

Autrefois, le clocher devait abriter deux cloches comme en témoigne l'état des pièces de bois du beffroi. Mais depuis bien longtemps il n'en contenait plus qu'une, fêlée. Elle avait été fondue à Lisieux, par La Villette en 1767, et bénite (sous le nom de Saint Ouen) par Messire Jacques Marie de Caritat de Condorcet, assisté de M.F. Hébert, curé de Saint Léonard d'Honfleur et ancien curé de Rocques - Messires Jean Rebut et Jean Bunel étaient alors curé et vicaire de la paroisse.

En 1946, quatre jeunes sœurs lui succédèrent. L'aînée « Marie-Denise » (215 kg - do), « ondoyée » par M. l'archiprêtre de Lisieux le 24 février, sonna pour la première fois le lendemain vers 17 heures, pour l'arrivée de N.D. de Boulogne qui devait passer 19 heures dans notre petite église. C'est le 26 mai suivant que Mgr Picaud procéda au baptême des quatre cloches.

Voici ce qu'on peut lire sur le bronze de cette cloche : « Je remplace ma sœur aînée Saint Ouen, bénite en 1767. Fondue du même métal, j'ai été baptisée le 26 mai 1946 par Mgr Picaud, évêque de Bayeux et Lisieux, assisté de M. Brault, vicaire général, K. l’abbé Houssaye, aumônier des sœurs oblates de Sainte-Thérèse, étant desservant de Rocques et K. Dayes, maire. J'ai été nommée Marie Denise, par Melle Piquot et M. Désiré Baeyaert, de cette paroisse. Avec mes trois jeunes sœurs, je loue Dieu, je convoque le peuple fidèle, je chante les joies chrétiennes. Je pleura les défuntes. Heureux ceux qui répondent à notre voix. »

Les trois autres cloches portent les noms suivants :

  • Philippe - Antoinette (125 kg - fa)
  • Cécile - Maud (89 kg - sol)
  • Marie-Thérèse - Marie-Madeleine (67 kg - la)

Depuis 1963, la grosse cloche est électrifiée (volée), ainsi que la 2e et la 4e (tintement). Le glas et l'angélus sont automatiques : ce dernier est commandé par une horloge électrique, située à la sacristie et qui elle-même actionne les aiguilles du cadran extérieur du clocher. Cette électrification est due au maire de Rocques : M. Guy-René Michel, ainsi que l'illumination du porche et de l'église réalisée en 1976.

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