Celui-ci consiste à partir d'une race ou population animale existante et disponible, à faire appel sur plusieurs générations à des reproducteurs mâles d'une autre race, vers laquelle on veut faire évoluer la première. Le pourcentage de sang, ou du génotype théorique et moyen issu de la race absorbante se calcule alors facilement en fonction du nombre de génération, et sera la suite : 50% ; 75% ; 87,5% (produits de troisième génération) ; 93,75%, 96,88 ; 98,44 ; 99,22 (produits de 7e génération)…[1] Le nombre de générations exigées pour considérer que les produits appartiennent à la race absorbante varie selon les choix et conceptions des organisations d'élevage entre trois générations et l'exclusion de cette possibilité quel que soit le nombre de générations. Ce schéma d'élevage est utilisé pour remplacer une race par une autre jugée plus intéressante, dans des conditions économiques et de mise en œuvre plus faciles que le remplacement direct des animaux. Il permet dans d'autres cas de diffuser rapidement les caractères d'un faible nombre de reproducteurs. Il a également été utilisé dans le cas du baudet du Poitou pour reconstituer plus rapidement les effectifs de cette race menacée, à partir d'ânesses de race aux caractéristiques relativement proches.