Enrichissement environnemental (système neural) - Définition

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Introduction

Un rongeur n'est pas stimulé par un environnement de vie en cage, cela affecte négativement ses capacités cérébrales, particulièrement les connexions synaptiques.

L’enrichissement environnemental étudie comment le cerveau est affecté par la stimulation de ses centres de perception causé par tout ce qui l'entoure (y compris les opportunités d'interactions sociales). Le cerveau, dans un environnement plus riche et stimulant, a un nombre plus important de synapses, et les dendrite dans lesquelles elles résident sont plus complexes. Cet effet est d'autant plus important durant la phase de neurodéveloppement, mais persiste néanmoins à un degré moindre pendant l'âge adulte. Cette augmentation de synapses génère également une activité synaptique plus important ce qui augmente également la taille et le nombre des cellules gliales actrices de l'inlfu nerveux. La vascularisation augmente également et fournit donc aux neurones et aux cellules gliales plus d'énergie. La neuropile (neurones, cellules gliales et capillaires combinés ensembles) a donc plus d'expansion et rend le cortex cérébral plus épais. . Il peut alors également se créer plus de neurones (chez les rongeurs du moins).

Les recherches sur des animaux montrent qu'un environnement plus stimulant peut aider dans le traitement et la restauration d'une grand variété de maladies cérébrales telles la sénilité et la maladie d'Alzheimer, là où un déficit de stimulation handicape justement le développement cognitif.

Les recherches effectuées sur des cas humains suggèrent qu'un déficit de stimulation (déprivations tel par exemple le fait d'être orphelin) retarde et contrarie le développement cognitif. Ces recherches ont également découvert que les plus hauts niveaux d'éducation (qui ont simultanément de la stimulation cognitive par eux-mêmes et comprenant des gens engagés dans des activités cognitives de haut niveau) ont une résilience plus élevée pour leurs aptitudes cognitives contre les effets de l'âge et de la démence.

Recherches originelles

Donald O. Hebb découvre en 1947 que les rats élevés en tant qu'animaux domestiques résolvent mieux les problèmes que les rats élevés en cages. Cette recherche n'a bien entendu pas analysé le cerveau ni les facteurs d'environnements positifs ou négatifs. La recherche dans ce domaine va démarrer en 1960 avec la comparaison de rats individus en cages standards et ceux placés dans des cages équipées de jouets, échelles, tunnels et pouvant jouer ensemble sur leur roue. Cela va amener à découvrir que les environnements stimulants affectent l'activité ses cholinestèrases (des enzymes). Ce travail mena en 1962 à découvrir que l'enrichissement de l'environnement augmente le volume du cortex cérébral. En 1964, il est découvert que ceci est provoqué par l'épaississement du cortex cérébral et l'amélioration des synapse et cellules gliales.

Démarrant également aux alentours de 1960, Harry Harlow étudie les effets de la déprivation maternelle et sociale sur les petits de singes rhésus (une forme de déprivation de stimulus environnementaux). Ceci établit l'importance de la stimulation sociale sur le développement des aptitudes cognitives de base mais aussi sur le développement émotionnel.

Mécanisme

L'enrichissement de l'environnement influe sur les l'expression des gènes dans le cortex cérébral et l'hippocampe ce qui détermine la structure neuronale. Au niveau moléculaire, il arrive que ceal génère l'augmentation de concentration des neurotrophines NGF, NT-3, et des modifications dans le BDNF. Ceci altère l'activation des neurones cholinergiques, 5-HT, et des récepteurs adrénergiques.Un autre effet est d'augmenter les protéines telle la synaptophysine (Protéine à quatre hélices transmembranaires de la membrane des vésicules synaptiques stockant les neuromédiateurs, phosphorylée par des tyrosine-kinases, son rôle est encore mal connu) et le PSD-95/DLG4 (densité synaptyque sur le gène DLG4) envers les synapses.L'augmentation du nombre de neurones peut être lié à des changements dans le facteur de croissance de l’endothélium vasculaire.. Tout se passe comme une sorte de nexialisme biologique avec des éléments qui ne servent que de catalyseurs et d'autres qui s'auto-entraîne entre eux.

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