Éolienne offshore - Définition

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Introduction

Éoliennes D4 (au premier plan) à D1 (en arrière plan), sur le banc Thornton (28 km de la belgique en Mer du Nord).la partie émergée mesure 157 m de haut, soit 184m au-dessus du fond marin). Le diamètre balayé est de 126 m, chaque pale mesurant 61,5 m. Puissance : 5 MW par turbine « REpower »
Les vents marins sont plus forts et plus réguliers que sur terre (ici en janvier et en juillet, en vitesse moyenne ; la couleur claire indique les zones les plus ventées)
Trépied d'éolienne offshore (Cuxhaven)

Une éolienne offshore – littéralement, « au large » – fonctionne de la même manière qu'une éolienne terrestre, mais est implantée directement en mer pour mieux utiliser l'énergie du vent afin de produire de l'électricité grâce à une turbine.

Rendements

Ses coûts de production et d'installation sont supérieurs à ceux des éoliennes terrestres classiques, mais son rendement est plus élevé car elle bénéficie d'un vent plus fort et plus régulier.

Une éolienne de type « 5MW offshore » produit plus de 15 GWh d'électricité par an, soit à titre d'exemple de quoi permettre à 10 000 voitures électriques standard de parcourir chacune 10 000 kilomètres par an. Ces éoliennes sont généralement hautes et tournent lentement – moins de 10 tours par minute pour les grandes éoliennes offshore.

Installations

Les techniques d'installations sont dérivées d'autres technologies offshore (pétrolières notamment) à faible profondeur.

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Dans le monde

Des fermes éoliennes en mer sont envisagées partout dans le monde. En 2010, le plus grand parc éolien offshore au monde est celui de Horns Rev au Danemark avec une puissance totale de 369 MW.

En Europe

L'UE a décidé de produire 20 % de son électricité en énergie renouvelable, propre et sûre d’ici 2020, ce qui ne peut se faire sans éoliennes offshores, et donc sans établir un réseau électrique interconnecté capable de livrer l’électricité produite avec irrégularité en mer Baltique ou en mer du Nord au reste de l’Europe, ce qui est une des deux priorités annoncées par le commissaire européen à l’énergie Andris Peibalgs fin novembre 2007. Celui-ci a confié une mission de coordination à l’Allemand Goerg Wilhmelm Adamowitsh.

En France, le potentiel éolien est élevé (le 2e d’Europe) : 20 GW terrestres pour une production de 50 TWh par an, et 40 GW offshore pour une production de 150 TWh par an, soit un potentiel éolien théorique de 200 TWh par an. S’il était disponible en 2040, il représenterait alors 31 % de la consommation française prévisible d’électricité. Cette production de 200 TWh/an pourrait se répartir comme suit : 8000 éoliennes offshore de 5 MW sur 40 grandes centrales installées entre 15 et 40 km de la côte, à des profondeurs maximales d’eau de 200 m ; 8000 éoliennes terrestres de 3 MW, soit moins du quart du nombre de pylônes très haute tension (400 kV) installés en France (qui mesurent 50 à 55 m de haut - et jusqu’à 100 m dans les zones vallonnées, contre 80 à 100 m pour les mâts des grandes éoliennes).

En Belgique, des éoliennes fonctionnent depuis plus de 10 ans sur les jetées du port de Zeebruges, et des parcs éoliens offshore pourraient apparaître dans un futur proche avec notamment un parc de 300 MW au large de Zeebruges.

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