Ermitage de Saint-Pancrace - Définition

Source: Wikipédia sous licence CC-BY-SA 3.0.
La liste des auteurs de cet article est disponible ici.

Introduction

Ermitage de Saint-Pancrace
Vue générale de l'édifice

Latitude
Longitude
43° 46′ 55″ Nord
       05° 35′ 45″ Est
/ 43.78194, 5.59583
 
Pays France  France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Vaucluse
Ville Grambois
Culte Catholique romain
Type Ermitage
Début de la construction XVIIe siècle
Style(s) dominant(s) Style roman tardif
Protection chapelle du XIVe siècle, classée Monument historique depuis le 13 mars 1995
Localisation
 
Ermitage de Saint-Pancrace

L'Ermitage de saint Pancrace, sur la commune de Grambois, est inscrit aux Monuments historiques. Il se trouve sur le domaine du château de Pradine. Propriété privée, l'édifice ainsi que la chapelle et le cimetière sont interdit d'accès et ne se visitent pas.

Description

Le porche abritant les fresques

Il est situé au nord du village, sur la route de Vitrolles-en-Luberon.

L'Ermitage fut bâti au XVIIe siècle et habité jusqu'à la Révolution. La chapelle médiévale accolée à l'édifice est datée du XIVe siècle et a été prolongée au XVIIIe par un porche comportant des fresques réalisées en utilisant les techniques du Quattrocento (utilisé entre autres par Giotto, Cimabue…). Ce procédé consiste à utiliser des couleurs délayées à l'eau sur un enduit de mortier frais qu'un maçon applique au fur et à mesure que le fresquiste travaille. Cette technique avait été étudiée en Italie par les trois artistes qui les réalisèrent vers 1912 : Georges Dufrénoy, Pierre Girieud et Émile Lombard. Elles représentent une piéta, l'adoration des bergers et des rois, et un Sermon dans la montagne. Cet ermitage et sa chapelle ont été remaniés plusieurs fois au cours des siècles. La chapelle comprend quatre travées qui se terminent par un chevet plat. Des chapelles latérales ont été aménagées par le percement des arcades aveugles. L'entrée est précédée d'un auvent orné de fresques.

Cimetière

À l'est de l'ermitage, le cimetière du XIXe siècle est délimité par un vaste enclos carré tracé au milieu des cyprès. Cinq mausolées sculptés par des artistes de Marseille y siègent, contenant les restes de la famille Bonnin, Bec et Fitch-Douglas. Une pyramide de six mètres de haut abrite le corps de la jeune filleule de Joseph Bonnin. Joséphine Bonnin est morte à Genève à l'âge de 28 ans. Sur chaque face de la pyramide était gravé un poème à sa mémoire, seul celui qui figure sur la face ouest est encore lisible, on peut y lire :

CI-GIT QUI POUR LA TERRE AVAIT TROP DE VERTUS,
LE CIEL EN FUT JALOUX, LE CIEL NOUS LA RAVIE.
SES CHARMES ONT PERI....MAIS SON AME AFFRANCHIE
EST AU SEIN DE SON DIEU....AH! NE LA PLEUREZ PLUS

LE 19 JUIN 1819 EST DECEDE A GENEVE JOSEPHINE HONORINE
THOMELIN. EPOUSE BEC NEE A MARSEILLE LE 18 OCTOBRE 1791
INHUMEE LE 25 A PLAIN-PALAIS DANS LE CIMETIERE
CATHOLIQUE. EXHUMEE LE 14 AOUT ET TRANSFERE A GRAMBOIS
OU ELLE A ETE INHUMEE DE NOUVEAU
ET DEPOSEE DANS CE TOMBEAU LE 1 OCTOBRE 1819

Page générée en 0.154 seconde(s) - site hébergé chez Contabo
Ce site fait l'objet d'une déclaration à la CNIL sous le numéro de dossier 1037632
A propos - Informations légales | Partenaire: HD-Numérique
Version anglaise | Version allemande | Version espagnole | Version portugaise