On ne verra la côte balnéaire par excellence qu’en Casamance et plus précisément de Niafourang (à la frontière gambio-sénégalaise) à la pointe de la Presqu’île aux oiseaux et de Nyikine à Kabrousse. On retrouve dans ces lieux les plages rêvées des dépliants touristiques... sans touristes ! (sauf au Cap Skirring). Mer chaude ou douce toute l’année, cocotiers...
Ce terme est utilisé pour parler des forêts de mangrove constituant de multiples îles dans les estuaires salés des rivières. Les bolongs représentent donc une grande surface côtière. L’écosystème de la mangrove est bien sûr hostile à l’homme. Les moustiques y sont nombreux et à marée haute tous les îlots de mangroves sont recouverts par l’eau salée. Néanmoins les multiples labyrinthes de canaux sont très poissonneux et les pêcheurs grâce notamment à l’épervier (filet de pêche) s’y rendent quotidiennement. Le Parc national du delta du Saloum est recouvert en grande partie par les bolongs. Les bolongs de l’estuaire de la Gambie, et de la Casamance constituent également une grosse partie des côtes de ces deux régions.
On l’appelle la Petite-Côte. Elle commence à Rufisque et se termine à Joal-Fadiouth où les bolongs du Sine-Saloum font leur apparition. La principale végétation côtière de la Petite-Côte sont les filaos. La mer n’y est jamais froide et jamais chaude. Il y a peu de vagues et l’eau y est rarement claire. Elle est cependant très poissonneuse.
La particularité de la Petite-Côte, c’est sa plage recouverte de coquillages cassés et rarement de sable. Ces coquillages cassés ont un calibre différent sur chaque plage. À Joal-Fadiouth, c’est bel est bien du sable. Mais à Nianing par exemple vous verrez des débris de coquillages d’un calibre assez gros pour vous empêcher de vous allonger à même le sol.
C’est la côte volcanique. Les rochers, les falaises font qu’il est difficile voire périlleux de se baigner. Quelques rares plages sablonneuses sont assaillies pendant l’hivernage. Les Mamelles et leur phare dominent cette côte volcanique. Les surfeurs y ont un paradis. Les vagues y sont superbes, mais le phénomène de barre n’existe pas. Néanmoins les accidents y sont nombreux, car les rochers sont à fleur d’eau. Quant aux oursins, ils pullulent et sont une menace permanente qui peut ternir votre séjour.
D'après Aquastat, la hauteur d'eau annuelle moyenne des précipitations est de 686 mm, soit pour une superficie de 196.720 kilomètres carrés, un volume de précipitations annuelles de 134,95 kilomètres cubes (France métropolitaine 477,99 km³).
De ce volume précipité, l'évapo-transpiration et les infiltrations consomment quelques 111,15 km³. Restent 23,8 kilomètres cubes de ressources d'eau superficielle produites sur le territoire du pays (en interne). De plus une quantité renouvelable de 2 kilomètres cubes d'eau souterraine est produite chaque année, en interne également.
A ces ressources de 25,8 km³ produites en interne, il faut ajouter 13 kilomètres cubes d'eau produits à l'étranger et qui font partie des ressources utilisables du pays, une fois la frontière franchie. Il s'agit d'une part des débits apportés de Guinée par le fleuve Gambie et ses affluents (soit 2 km³), et d'autre part par la moitié du volume d'eau charrié par le fleuve Sénégal venu du Mali (l'autre moitié étant réservée à la Mauritanie puisque ce fleuve fait frontière entre ces deux pays, une fois le sol malien quitté) et ce à raison de 22 kilomètres cubes divisés par 2, c'est-à-dire 11 kilomètres cubes environ.
Compte tenu de ces apports, les ressources totales en eau du pays se montent annuellement à quelques 38,8 kilomètres cubes (38,8 milliards de m³), soit pour une population estimée à 12 millions d'habitants en 2008, quelques 3.200 m³ d'eau par habitant, ce qui est satisfaisant, en comparaison de bien des pays soumis au risque de sècheresse en Afrique et même ailleurs. A titre de comparaison, l'Afrique du Sud, pays le plus industrialisé d'Afrique noire ne dispose que d'un peu plus de 1.000 m³ d'eau annuellement par habitant, l'Allemagne d'un peu plus de 1.850 m³, et la France de plus ou moins 3.300 m³ annuellement.
Il faut ajouter qu'une certaine quantité d'eau quitte annuellement le territoire : 5 km³ vers la république de Gambie (fleuve Gambie et ses affluents) et 0,4 vers la Guinée-Bissau (Rio Geba), soit un total de 5,4 kilomètres cubes.