Les Écoles des Mines forment chaque année plus d'un millier d'ingénieurs mais aussi 700 étudiants de 3e cycle.
La spécificité de la formation est sa pluridisciplinarité :
Les mines ayant quasiment toutes fermées dans certains pays comme la France, ces écoles se sont souvent reconverties en écoles « généralistes », c'est-à-dire formant les élèves à la prise en compte d'un problème industriel d'un bout à l'autre (approche systèmique), de l'animation d'équipe (management) à l'impact environnemental, en passant bien sûr par les problèmes techniques, pour poursuivre l'orientation pluridisciplinaire.
La formation à la sécurité des matériels roulants, indispensable dans les mines, rend également les ingénieurs des mines appréciés à la SNCF ainsi que dans les services chargés de l'homologation de ces matériels (service des mines). Le terme de plaque minéralogique n'a pas d'autre origine.
Un élève ingénieur en dernière année de formation peut suivre la "spécialisation" d'une autre école des mines. Il passera un semestre complet dans une autres écoles que son école d'origine. Par exemple, un élève ingénieur de Nantes peut suivre une spécialisation de l'école des mines de Saint-Etienne. Cependant le nombre de place est limité. Il est arrivé même exceptionnellement qu'un élève fassent toute sa scolarité dans une autres des écoles des Mines.
Le GEM propose à ses étudiants de suivre soit des spécialisations d'une ou deux années (dont les Mastères Spécialisés) soit une formation par la recherche orientée vers l'industrie et chaque année environ 200 thèses de doctorat sont soutenues. En plus, le GEM vient d'ouvrir un Master of Science pour les étudiants étrangers.