Systèmes d’exploitation principaux
Systèmes proprement dits
- DOS, devenu en 1979 le DOS/VSE.
- OS (Operating System), lui-même décliné en deux versions :
- OS/MFT (Multiprogramming, Fixed number of Tasks) qui deviendra vers 1973 l’OS/VS1, puis disparaîtra,
- OS/MVT (Multiprogramming, Variable number of Tasks), qui deviendra OS/VS2, puis MVS et enfin z/OS.
- TSS (Time-Sharing System) Système d'exploitation du 360/67.
- RTOS (Real Time Operating System) 360/75. Utilisé par la NASA dans le cadre du programme Apollo.
- CP/CMS (Control Program/Conversational Monitoring System), qui deviendra VM/CMS, puis VM/370 et enfin z/VM. CP était un hyperviseur gérant des machines virtuelles sous lequel on pouvait faire tourner indifféremment des CMS, des DOS et des OS. Proposé à des clients le temps d’effectuer des migrations des DOS vers OS, il sera souvent conservé pour la très grande convivialité de CMS utilisé comme système de temps partagé.
- UTS (Universal Time-sharing System) Première mise en place d'UNIX pour architecture 360/370, ce système d'exploitation fut créé par Amdahl Corporation.
- AIX/370 quelque temps à partir de 1989, conjointement à des AIX PS/2.
- Linux à partir de la fin des années 90 (sous z/VM).
Moniteurs transactionnels
- CICS (Customer Information Control System). Un 3033 avec 16 Mo pouvait gérer de front 17 500 terminaux CICS ! Ceci étant, les terminaux 3270 disposaient d'une capacité de traitement des informations, ce qui allégeait d'autant le processeur central.
- IMS (Information Management System).
Sous-systèmes de temps partagé
- ITF (Interactive Terminal Facility)
- TSO (Time Sharing Option, plus tard intégrée directement à MVS)
- ICCF (petit temps partagé ayant existé un temps sur les systèmes DOS/VSE)
Convention générale de nommage
Les tailles mémoire des 360 et 370 étaient souvent des puissances de 2, repérées par les lettres suivantes :
- B
- 4 kibioctets
- C
- 8 kibioctets
- D
- 16 kibioctets
- E
- 32 kibioctets
- F
- 64 kibioctets
- G
- 128 kibioctets
- H
- 256 kibioctets
- I
- 512 kibioctets
- J
- 1024 kibioctets
- K
- 2048 kibioctets
- L
- 4096 kibioctets
Un ordinateur pourvu de 768 kilooctets de mémoire était désigné par les lettres HI (512 + 256), etc.
Série IBM 370
Les 370 étaient équipés de mémoires à semiconducteurs (bipolaires), et certains modèles munis d’origine de contrôleurs de communications pour le support de terminaux à écran 3270. En 1973, la mémoire virtuelle fut généralisée sur toute la gamme.
- 370/115 - Entrée de gamme, un peu moins puissant que le 360/25.
- 370/115 modèle II - 115 plus tardif, ayant les performances d’un 370/125.
- 370/125 - Remplaçant du modèle 360/20, et qui sera lui-même remplacé plus tard par le 115 modèle II.
- 370/135 - Voisin en puissance du 360/40. Sera vite remplacé par le 370/138 à mémoire virtuelle.
- 370/138 -
- 370/145 - Premier ordinateur doté d’une mémoire monolithique totalement intégrée (une seule plaque de silicium) et de processeurs bipolaires 128 bits. Plus de 1 400 éléments rassemblés sur des puces d’à peine plus d'1 cm².
- 370/148 -
- 370/158 - Possédait un VU-mètre en façade indiquant la charge du système.
- 370/165 - Temps de cycle 25 ns. Ordinateur général le plus rapide du début des années 70. 2,1 cycles par instruction.
- 370/168 - Identique au 360/165, avec la mémoire virtuelle en plus. Performance poussée à 1,6 cycle par instruction. Le 168-3 était crédité de 3,5 MIPS. Cela correspondra plus tard à la puissance d’un 386 25 MHz avec cache de 2x32 Kio dans la gamme Intel, mais le 168-3 n’en a pas moins un thoughput largement supérieur en raison notamment de ses canaux, ou processeurs auxiliaires dédiés aux seules entrées sorties et dont il dispose en standard comme le reste de la gamme : on n'aurait pu gérer 40 terminaux de développement ou 200 terminaux transactionnels sur un 386/25.
IBM pensa quelque temps à remplacer sa ligne 360/370 par le projet FS, mais y renonça pour des raisons de coût, performances, efficacité, continuité (difficulté de reprendre l’existant) et marketing (le marché aurait mal admis un brutal changement de cap après avoir investi dans une technologie destinée à durer). FS fut abandonné et une partie de ses techniques reprises dans le simple cadre classique, sans la grande refonte imaginée au départ : imprimante à laser 3800, bibliothèque automatique 3850, écrans mixtes textes et graphiques 3278/3279, logiciel GDDM, migration de fichiers HFS, réseau SNA, bases de données relationnelles DB2, etc.