Le cerf de Virginie y a été introduit et s'est multiplié sur l'île, qui est reconnue pour sa chasse (plus haut taux de succès à la chasse au cerf de Virginie en Amérique du Nord, avec plus de 85 %). La population de cerf de Virginie est estimée entre 160 000 et 200 000 bêtes, alors que celle de l'orignal ne dépasse pas 1 000. La Société des établissements de plein air du Québec (SEPAQ) gère environ la moitié des territoires pour la chasse et la pêche (au saumon surtout) ainsi que le Parc national d'Anticosti. Des pourvoiries privées et une appartenant aux Anticostiens gèrent le reste du territoire. L'île est aussi fréquentée par des paléontologues, des ornithologistes, des chasseurs, des pêcheurs à la ligne et des randonneurs.
Henri Menier, un riche propriétaire, a introduit plusieurs espèces d'animaux, dans le but de diversifier la chasse. En plus du cerf de Virginie, introduit au nombre de 220, il fit introduire l'orignal, le castor, la gélinotte huppée et quelques autres espèces encore visibles aujourd'hui.
L'île jouit d'un climat sud-boréal plus tempéré que celui du continent. En été, le thermomètre oscille entre 15 et 30 °C et en hiver de 0 à -20 °C.
Réserve de pêche et de chasse, Anticosti est couverte d'une forêt d'épinettes et de feuillus. Les cours d'eau tranquilles coulant au fond des gorges peuvent se transformer, à la fonte des neiges, en de furieux torrents. Telle la rivière Vauréal dont les chutes s'élancent d'une hauteur de 76 mètres.