Îles de la Petite-Terre | ||
Géographie | ||
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Pays |
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Archipel | Guadeloupe | |
Localisation | Mer des Caraïbes | |
Coordonnées | ||
Superficie | 1,7 km2 | |
Nombre d'îles | 2 | |
Île(s) principale(s) | Terre de Bas, Terre de Haut | |
Point culminant | non nommé (8 m sur Terre de Bas) | |
Géologie | Makatea | |
Administration | ||
Statut | Réserve naturelle | |
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Régions d'outre-mer | Guadeloupe | |
Département d'outre-mer | Guadeloupe | |
Commune | La Désirade | |
Démographie | ||
Population | Aucun habitant | |
Autres informations | ||
Découverte | Préhistoire | |
Fuseau horaire | UTC-4 | |
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Archipels de France |
Les îles de la Petite-Terre forment un archipel inhabité de France situé dans l'océan Atlantique et rattaché à la Guadeloupe. Il est formé de deux îles, Terre de Haut et Terre de Bas, entourées par un récif corallien et rattachées à la commune de La Désirade. Il se trouve à une dizaine de kilomètres au sud de la pointe des Châteaux, l'extrémité orientale de Grande-Terre.
L'archipel est composé de deux îles inhabitées : Terre de Bas, la plus grande avec 1,5 km2, et Terre de Haut. Le plus ancien phare de la Guadeloupe culmine à 35 mètres d'altitude sur Terre de Bas.
La faune des deux îles est essentiellement composée d'iguanes antillais avec 9 500 individus, d'oiseaux migrateurs et de tortues auparavant chassées pour leurs œufs, leur graisse et leur carapace. Les croyances prêtaient même pénis des tortues des vertus aphrodisiaques. La richesse de la faune est complétée par une grande variété d'espèces de poissons et de larves protégés de la houle par le lagon et le récif corallien. Parallèlement, la flore y est très abondante et à titre d'exemple, le gaïac, autrefois utilisé pour la fabrication de boules de billard et de poulies, ou encore l'agave ne fleurissant qu'une fois dans sa vie y sont des espèces protégées. Ainsi, pour des raisons écologiques, pour réguler l'affluence touristique et pour une meilleure conservation de cette faune et de cette flore, les îles de la Petite-Terre sont classées réserve naturelle depuis septembre 1998.
Les îles de la Petite-Terre sont rattachée à la commune de La Désirade.
Les Arawaks et les Caraïbes occupent l'archipel entre 500 et 1500. L'économie s'articule alors autour de l'élevage, de la pêche, du commerce et de la culture du coton rendue possible grâce à la récupération de l'eau de pluie dans des citernes.
Redécouvertes par Christophe Colomb, les îles ne sont occupées qu'à partir du XVIIIe en raison d'une absence d'eau potable. L'occupation humaine cesse définitivement en 1972.
Les îles de la Petite-Terre sont visitées par de nombreux touristes attirés par la préservation de leur aspect sauvage ainsi que leurs populations d'iguanes antillais et de bernard l'hermite.
Le site étant protégé, les navettes (bateau à moteur ou catamaran au départ de Saint-François) sont cependant limitées à deux par jour. Le phare de Terre de Bas, localement appelé « phare du bout du monde », est reconverti en musée de la faune et de la flore.