À l'origine, le film devait se terminer par une succession de fausses fins, jusqu'à une séquence finale, « l'homme homard sur Broadway ». Ces séquences étaient censées répondre à l'interruption subite (avec un écran noir marqué « Scene Missing ») au début du film. Elles ne furent finalement pas tournées, afin de rester dans les limites du budget. En signe de protestation, le réalisateur copia la fin de La Splendeur des Amberson (une fin également non voulue par Orson Welles), et le dernier plan montre donc Stevie et Tammy sortir du bureau en passant chacun d'un côté de la caméra.
Ces fausses fins se retrouvent néanmoins en partie dans le film. D'abord lorsque le colonel Ankrum salue le sacrifice de John pour sa patrie : la caméra recule lentement tandis que les personnages restent figés et qu'une musique semble annoncer la fin du film, mais le détective privé fait alors son apparition. Puis à nouveau à la fin du long monologue de Tommy Sledge, selon le même procédé, interrompu cette fois par le professeur Plocostomos qui voit John ressusciter.
Le film parodie ouvertement les films de science-fiction à petit budget qui florissaient dans les années 1950, et notamment :
Le personnage du militaire, le colonel Ankrum, doit son nom à l'acteur Morris Ankrum qui interpréta à plusieurs reprises des rôles de militaire dans ce genre de films : le général John Hanley dans Les soucoupes volantes attaquent (1956), le général John Hanson dans Beginning of the End (1957), ou encore le lieutenant-général Edward Considine dans The Giant Claw (1957).
Il y a aussi quelques références à des films plus récents :
On notera aussi certaines similitudes avec le film Waxwork (1988) :
Composée par Sasha Matson, elle comporte quinze titres qui peuvent être écoutés en intégralité sur le site officiel :