L'Homme homard venu de Mars - Définition

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La fin originale

À l'origine, le film devait se terminer par une succession de fausses fins, jusqu'à une séquence finale, « l'homme homard sur Broadway ». Ces séquences étaient censées répondre à l'interruption subite (avec un écran noir marqué « Scene Missing ») au début du film. Elles ne furent finalement pas tournées, afin de rester dans les limites du budget. En signe de protestation, le réalisateur copia la fin de La Splendeur des Amberson (une fin également non voulue par Orson Welles), et le dernier plan montre donc Stevie et Tammy sortir du bureau en passant chacun d'un côté de la caméra.

Ces fausses fins se retrouvent néanmoins en partie dans le film. D'abord lorsque le colonel Ankrum salue le sacrifice de John pour sa patrie : la caméra recule lentement tandis que les personnages restent figés et qu'une musique semble annoncer la fin du film, mais le détective privé fait alors son apparition. Puis à nouveau à la fin du long monologue de Tommy Sledge, selon le même procédé, interrompu cette fois par le professeur Plocostomos qui voit John ressusciter.

Les références

Le film parodie ouvertement les films de science-fiction à petit budget qui florissaient dans les années 1950, et notamment :

  • Les Envahisseurs de la planète rouge (Invaders from Mars) (1953) dans lequel apparaît également une tête vivante dans un bocal.
  • Robot Monster (1953) dans lequel apparaît également un gorille portant un casque d'astronaute.
  • Teenagers from Outer Space (1959) dans lequel un rayon laser transforme les gens en squelettes.

Le personnage du militaire, le colonel Ankrum, doit son nom à l'acteur Morris Ankrum qui interpréta à plusieurs reprises des rôles de militaire dans ce genre de films : le général John Hanley dans Les soucoupes volantes attaquent (1956), le général John Hanson dans Beginning of the End (1957), ou encore le lieutenant-général Edward Considine dans The Giant Claw (1957).

Il y a aussi quelques références à des films plus récents :

  • 2001: l'odyssée de l'espace (1968) pour l'endroit où s'est écrasé la soucoupe volante que le colonel Ankrum indique au Pentagone par le nom de code TMA-1.
  • Patton (1970) pour la sonnerie du téléphone du colonel Ankrum.
  • Alien (1979) pour la scène où le mécanicien voit sortir de son ventre les chauves-souris.

On notera aussi certaines similitudes avec le film Waxwork (1988) :

  • lorsque les visiteurs attendent l'arrivée de M. Throckmorton, Mary aperçoit un portrait dont les yeux bougent : c'est le portrait du grand-père de Mark visible dans la salle à manger au tout début de Waxwork ;
  • les deux films mettent en scène une demeure inquiétante (la maison de M. Throckmorton / le musée de cire) avec un nain (M. Throckmorton / Junior) et un géant (le maître d'hôtel de Throckmorton / Hans) ;
  • et bien sûr de nombreux acteurs et techniciens en commun, parmi lesquels Anthony Hickox, Deborah Foreman et Patrick Macnee.

La bande originale

Composée par Sasha Matson, elle comporte quinze titres qui peuvent être écoutés en intégralité sur le site officiel :

  1. (2:33) Main Title
  2. (1:17) The Woods
  3. (0:42) Lobster Man Love Theme
  4. (1:29) Enter the Lobster Man
  5. (1:21) Rise of the Space Bat
  6. (0:23) Tommy Sledge P.I.
  7. (1:24) Lobster on the Loose
  8. (5:27) Martians in Control
  9. (2:37) Skipper Bruce and the Space Bat
  10. (0:22) Flight of the Space Bat, qui reprend La chevauchée des walkiries de Richard Wagner
  11. (0:27) Lobster Man Revealed
  12. (2:45) Escape from the Haunted House
  13. (1:10) Lobster Tracks
  14. (2:33) The Chase
  15. (0:20) The Kiss - The End
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