Laserdisc - Définition

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PAL / NTSC

Il existe deux types de format d'encodage télé pour les laserdisc : Le PAL était destiné au marché européen et le NTSC au Japon et aux États-Unis.

Principe

Le vidéodisque original permet l’enregistrement de la vidéo analogique et du son analogique sur un support en plexiglas gravé de la même façon que les CD audio :

  • réalisation d’une matrice ;
  • duplication par pressage ;
  • métallisation ;
  • capotage.

Le format analogique enregistré est similaire au VHS : une première sous-porteuse modulée en fréquence vers 8 MHz contient la vidéo, une seconde sous-porteuse est modulée en fréquence par la chrominance et une autre sous-porteuse (ou deux en stéréo) est modulée par le son.

Le disque est lu à partir du centre et en allant vers l’extérieur. La lecture s’effectue à l’aide d’un faisceau laser de couleur rouge ou infrarouge. La tête de lecture optique est asservie en radial et focalisation pour lire les motifs gravés. Les premiers lecteurs utilisaient un laser Hélium-Néon à une longueur d’onde visible de 780 nm, remplacé ensuite par un laser à semi-conducteur infra-rouge à 835 nm.

Le sous-titrage

Certaines éditions permettaient d'incruster des sous-titres par la fonction télétexte et de choisir ceux-ci entre plusieurs langues (4 pour Confidential Report d'Orson Welles). En format NTSC (USA, Japon) les films pouvaient être sous-titrés dans la langue du film, ceci à l'usage principalement des sourds et malentendants, sous l'appellation de « close caption » Pour obtenir ce sous-titrage il fallait un adaptateur à intercaler entre le lecteur et le téléviseur.

Le son

Un LD comporte une piste son analogique et une piste son numérique (PCM, Dolby Prologic, mono ou stéréo).

Il y a aussi eu un bon nombre des LD NTSC comportant une piste Dolby Digital 5.1 en complément du Dolby Prologic, dans ce cas certains canaux de cette piste 5.1 sont enregistrés en analogique. De la même manière, il y a eu des LD comportant une bande son DTS, entraînant par contre la suppression de la piste numérique pour une question d'espace disque. À l'inverse, les pistes DTS des LDs sont bien moins compressées que celles des DVD actuels.

Les modes d'enregistrement

CAV: Constant Angular Velocity (Vitesse Angulaire Constante)

La vitesse de rotation du disque est constante, ce qui permet un arrêt sur image, un ralenti et un accéléré impeccable à toutes vitesses. Ceci est dû au fait qu'une image entière occupe exactement un tour du disque.

Dans ce mode, la durée d'enregistrement est limitée à trente minutes par face environ. Ce format n'a été que peu utilisé en France et souvent que sur une des faces du film entier (1 sur 4 par exemple pour Jurassik Park) pour son coût de production élevé. Il fut en revanche souvent utilisé pour des éditions de luxe au format NTSC ou pour des films documentaires PAL qui permettaient ainsi des choix de parcours différenciés (Vallée de la Mort - Las Vegas du photographe Garanger) ou des documentaires d'art propices aux images posées (Musée Rodin, Musée du Louvre, Musée d'Orsay, etc.).

CLV: Constant Linear Velocity (Vitesse Linéaire Constante)

La vitesse de rotation du disque décroît lorsque l'on est vers l'extérieur, ce qui permet d'optimiser la densité d'information puisque la circonférence à l'extérieur est plus de deux fois supérieure à la circonférence intérieure.

Dans ce mode, la durée d'enregistrement passe à une heure par face mais on perd les fonctionnalités concernant l'arrêt sur image et l'avance pas à pas. Seuls les lecteurs récents permettent d'obtenir les fonctionnalités du CAV sur des disques CLV en utilisant une mémoire de trame supplémentaire.

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